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Revolut réfléchit à lancer un wallet décentralisé pour stocker ses cryptos

Le patron de la néobanque aux 18 millions d'utilisateurs, Nik Storonsky, en a donné les contours à Reuters.

En matière de cryptomonnaies, Revolut veut avoir un coup d’avance. La néobanque britannique, qui compte 18 millions d’utilisateurs, travaille sur un wallet (portefeuille) décentralisé, révèle Reuters. Ce wallet ferait notamment rentrer Revolut dans le monde de la finance décentralisée (DeFi). Pour rappel, la DeFi est un système financier ouvert, accessible à n'importe quel utilisateur, qui permet de réaliser certaines opérations de la finance traditionnelle (comme des prêts par exemple).

Un guichet unique pour le système financier

La néobanque, fondée en 2015, cherche à devenir un véritable guichet unique pour le système financier. Une stratégie que ses concurrentes, telles que N26 ou dans une certaine mesure la licorne française Lydia, essaient également de mettre en oeuvre.

"Les portefeuilles décentralisés, les dépôts, les retraits de crypto-monnaies, le jalonnement et les prêts sont autant d'éléments qui nous manquent et sur lesquels nous travaillons", a déclaré Nik Storonsky, le patron de Revolut, à Reuters.

Revolut n’en n’est pas à son premier coup d’essai dans les cryptomonnaies. Dès 2017, elle est devenue la première néobanque mondiale à proposer d’acheter et de vendre des cryptomonnaies sur sa plateforme.

Retraits en bitcoins

Par ailleurs, en mai dernier, Revolut avait annoncé le lancement d’une version bêta publique pour les retraits en bitcoins. Avec ce service, ses clients pouvaient notamment choisir où stocker leurs bitcoins, que ce soit chez Revolut ou sur un wallet extérieur. Parmi les portefeuilles externes les plus utilisées par la communauté des cryptomonnaies, on peut par exemple citer la licorne française Ledger ou son concurrent Trezor.

"Les retraits n'ont jamais été aussi faciles et les clients disposent de plus de liberté, de flexibilité et de contrôle sur leurs bitcoins", avait déclaré Revolut en mai dernier.
Pauline Armandet