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Attaque contre Israël: comment détecter les "images de guerre" provenant de jeux vidéo

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Comme pour la guerre en Ukraine, des vidéos issues de jeux de simulation militaire fleurissent sur les réseaux sociaux. Voici comment les distinguer.

C'est devenu presque une habitude. Désormais, en cas de conflit armé, des vidéos apparaissent sur les réseaux sociaux, assurant montrer la réalité de la guerre. Mais beaucoup d'entre elles, notamment lors des attaques du Hamas contre Israël, sont en réalité issues de jeux vidéo très réalistes. Des simulations militaires, comme Arma 3, qui peuvent tromper, surtout lorsque leur qualité est volontairement amoindrie.

Cette situation est déjà arrivée lors du déclenchement de la guerre en Ukraine, si bien que l'éditeur du jeu Arma 3 avait publié un petit guide pour faire la différence entre les images réelles et les images virtuelles. Voici trois signaux à observer.

· La qualité de la vidéo

C'est le premier indice. Bien souvent, les personnes qui propagent de fausses images baissent intentionnellement la qualité des vidéos des jeux pour masquer leur aspect "virtuel." De la même manière, elles utilisent souvent des extraits nocturnes pour gommer les détails qui mettraient la puce à l'oreille.

Les images choisies peuvent aussi être tremblantes pour ajouter du réalisme et, là encore, masquer le côté jeu vidéo.

Enfin, le son est généralement coupé, car les effets sonores des jeux vidéo sont assez loin de la réalité.

· Aucun humain dans les vidéos

Majoritairement, les fausses vidéos prennent soin de ne pas afficher de soldats ou d'humain. Dans les simulations militaires, ils sont souvent mal définis, par rapport aux véhicules. Dès lors, il est assez évident que la vidéo est extraite d'un jeu.

· Des effets de particules artificiels

Fumée, explosion, feu… Même pour les jeux modernes, reproduire ces effets de particules est compliqué. Les effets sonores, s'ils n'ont pas été coupés, doivent aussi alerter.

En clair, les vidéos d'images de véhicules terrestres ou aériens doivent être examinées avec précaution, surtout sur les réseaux sociaux.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business