Vous recevez un appel de l'Arcep, le "gendarme" des télécoms? Attention, c'est une arnaque

Dans un communiqué, l'Arcep, le gendarme des télécoms, fait état d'arnaques utilisant son nom pour mieux arnaquer des victimes par téléphone.

Ces derniers jours, vous avez peut-être reçu un appel suspect d'un représentant de l'Arcep, le gendarme des télécoms, affirmant que votre identité à été usurpée. Il vous fait alors patienter afin de vous mettre en relation avec la police. Cela vous inquiète, c'est normal, mais c'est une arnaque.

Dans un communiqué, l'organisme alerte sur ce nouveau type d'appels frauduleux, qui cherchent à instaurer la confiance avec la victime, tout en lui donnant un sentiment d'urgence.

"N'y donnez pas suite, ce démarchage est frauduleux! L'Arcep ne contacte pas les consommateurs par téléphone," explique-t-il dans un court communiqué.

Un sentiment d'urgence qui fait craquer les victimes

Les escrocs sont d'autant plus malins qu'ils savent que leurs victimes ne peuvent pas vérifier la légitimité de cet appel. Néanmoins, dans tous les cas, par téléphone comme par email, il faut rester méfiant: il ne faut pas transmettre de copie de vos documents d'identité, ni de données bancaires.

"N'informez pas vos interlocuteurs de votre absence à votre domicile," prévient aussi le gendarme des télécoms.

Il fait ici référence à des tentatives de la part de cambrioleurs se faisant passer pour des policiers visant à vérifier que le locataire ou le propriétaire d'un appartement n'est pas physiquement présent.

"En cas de doute, contactez vous-même les autorités de police ou de gendarmerie pour vous assurer de l'identité de votre interlocuteur," précise l'Arcep.

Une fois identifiés, ces appels et numéros frauduleux peuvent être dénoncés auprès du 33700, afin que le numéro soit bloqué. A l'instar des faux conseillers bancaires, les arnaques par téléphone de ce type cherchent à créer la surprise chez l'interlocuteur et à conserver un sentiment d'urgence pous qu'il soit plus facilement contraint de donner des éléments personnels.

Sylvain Trinel