Logement: quels sont les départements qui comptent le plus de passoires thermiques?

Ruynes-en-Margeride dans le Cantal - Thierry Zoccolan - AFP
Près de 17% des résidences principales sont des passoires thermiques. Dans un document de travail, le service des données et études statistiques (SDES) du commissariat général au développement durable a constaté que sur les 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, 4,8 millions seraient très énergivores. Cela signifie que l'étiquette du diagnostic de performance énergétique est classée F ou G. Un chiffre qui pourrait être, en réalité, bien plus élevé sachant que certains DPE n'ont pas été réalisé dans des conditions très fiables.
Dans ce document de travail, le SDES remarque que la part des logements très énergivores varie fortement selon les départements. "Elle est la plus faible dans les départements proches de l’arc méditerranéen ou du sud de la façade atlantique pour lesquels le climat est plus doux et réduit les besoins de chauffage. Elle est à l’inverse la plus élevée dans certains départements ruraux et/ou montagneux", précise ainsi le rapport.
Le Cantal et la Creuse, les mauvais élèves
Ainsi, avec seulement 6% de logements énergivores, les Pyrénées-Atlantiques, les Landes et la Gironde sont les bons élèves du classement. Ils sont suivis de près par le Gard et le Var (7%), ainsi que les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes, la Haute-Garonne, les Pyrénées-Orientales et l'Hérault (8%).
À l'inverse, le Cantal frôle le taux de 50% de logements énergivores (47% exactement). Il est suivi par la Creuse (44%), la Nièvre (41%) ou encore la Haute-Loire (37%). Paris, avec ses nombreux immeubles haussmanniens, fait partie sans surprise des mauvais élèves (31% de logements classés F ou G).