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Hausse des prix immobiliers : ces zones où les acquéreurs peuvent encore négocier

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Alors que la marge de négociation moyenne s'établit à 4,7% selon le dernier bilan LPI/SeLoger, dans certaines zones, les acquéreurs sont en position de négocier un peu plus le prix demandé.

Le dernier baromètre LPI/Seloger confirme que les villes moyennes ont vu leurs prix exploser en 2021. Un changement de tendance pour le marché de l'immobilier puisque les grandes métropoles, qui étaient marquées par les excès de hausses de prix, ont dans le même temps moins progressé. Mais dans certaines régions, il reste des opportunités pour négocier. Et même bien négocier.

Plus de 10% de hausse de prix dans certaines villes

LPI-Seloger révèle qu'au global, les prix ont augmenté de plus de 10% sur un an dans 26% des villes de plus de 50.000 habitants.

Les plus fortes progressions sont enregistrées à :

  • Tours : +17,5% (avec un prix de moins de 3.200 euros/m²),
  • Angers : +17,4% (3.500 euros/m²),
  • Brest : +14% (2.300euros/m²),
  • Aix en Provence : +12% (4.700 euros/m²),
  • Orléans : +12% (2.600euros/m²),
  • Grenoble : +10,5% (2.900 euros/m²),
  • Reims : +10% (moins de 3.000 euros/m²).

LPI/Seloger constate une décélération de la hausse des prix immobiliers à Bordeaux ou Lyon.

Conséquence de ces hausses, les acquéreurs ont perdu du pouvoir d'achat immobilier en seulement un an, nous ont indiqué les notaires de France dans leur bilan annuel publié début décembre.

Des marges de négociation élevées dans certaines régions

Dans ce contexte de progression de prix, les candidats à l'achat peuvent tout de même négocier. La marge de négociation se situe à 4,7% à l'échelle nationale selon LPI/Seloger. Et il s'agit d'une moyenne.

Dans son bilan de l'année 2021, LPI/SeLoger publie une carte de la marge de négociation immobilière.
Dans son bilan de l'année 2021, LPI/SeLoger publie une carte de la marge de négociation immobilière. © LPI/SeLoger

Dans certaines régions les acheteurs semblent en position de force. En Poitou-Charentes d'abord, la marge de négociation culmine à 8,4%. Dans le Limousin à 7% et autour de 6.5% en Bourgogne, dans le Centre, le Languedoc-Roussillon et la Champagne-Ardenne.

A l'inverse d'autres régions restent plus favorables aux vendeurs avec des marges de négociation extrêmement réduites. Seulement 3% en Rhône-Alpes, 3,8% en Ile-de-France et autour de 4% en Normandie et en Franche-Comté.

Extrême tension de ces marchés ou réalisme dans la fixation des prix, les villes les plus chères affichent les marges de négociation sont les plus faibles.

Marie Coeurderoy