"S'ils veulent un accord, ils prennent notre proposition": la patronne de la CFDT souhaite en finir avec le conclave des retraites

Marylise Léon veut que les discussions du conclave sur les retraites aboutissent, ce mardi 17 juin, alors que syndicats et patronat ont encore plusieurs sujets à négocier.

Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT a fait savoir, mardi 17 juin, qu'elle n'était pas favorable à ce que les négociations du conclave sur les retraites, qui doit se terminer aujourd'hui, se prolongent "quelques jours de plus", comme l'a proposé François Bayrou.

"Il faut que ça se termine ce soir", a déclaré Marylise Léon, au micro de RTL. "On a pas besoin de plus de temps, on ne va pas jouer les prolongations pour se faire plaisir. La CFDT a fait ses propositions, il faut que le Medef y réponde", affirme la syndicaliste, qui espère conclure un accord lors de cette dernière journée de négociations avec le patronat.

Carrières des femmes, pénibilité au travail, âge de départ

Pour cette denière journée de négociation, la secrétaire générale de la CFDT a trois sujets que lesquels elle entend obtenir des avancées de la part du patronat: la carrière des femmes, la pénibilité au travail et l'âge de départ à la retraite.

"On a trois sujets qu'on veut voir traité, la question des femmes, la question des métiers pénibles et l'âge". D'après Marylise Léon, "le patronat est plutôt en phase" avec ce que propose la CFDT sur la question des carrières des femmes. En revanche sur la question de la pénibilité au travail et de l'âge de départ à la retraite, les négociations sont toujours en cours.

"On a mis une proposition simple sur la table qui permet une reconnaissance des métiers pénibles, comme les aides soignantes, les ouvriers du bâtiment, les personnes qui travaillent en logistique qui ont du port de charge lourde, etc.", explique Marylise Léon, pour qui désormais "la balle est dans le camp du patronat".

"Si aujourd'hui ils veulent un accord, ils prennent notre proposition, sinon il n'y aura pas d'accord avec la CFDT", conclu la syndicaliste.

Pauline Lecouvé