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Retraite

Conclave sur les retraites: Bayrou "continue à souhaiter" un "accord de progrès et d'équilibre financier"

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Si certaines organisations ont déjà claqué la porte du conclave sur les retraites, le Premier ministre dit croire au dialogue social et souhaitent que les discussions se poursuivent.

François Bayrou "continue à souhaiter" sur les retraites "un accord de progrès et d'équilibre financier", a indiqué ce mercredi l'entourage du chef du gouvernement, après que la CFDT a dit vouloir définir de "nouvelles règles" aux discussions sur la réforme de 2023.

Le Premier ministre "continue à souhaiter que sorte de cette discussion un accord de progrès et d'équilibre financier" et "salu(e) la volonté des partenaires sociaux de poursuivre la discussion sur des sujets aussi essentiels", a ajouté l'entourage, alors que le syndicat FO et l'organisation patronale U2P ont quitté les concertations, et que la CGT pourrait faire de même. Le Premier ministre "leur a donné la main parce qu'il croit au dialogue social. Depuis le début, ils fixent l'ordre du jour, il est normal qu'ils continuent", a développé l'entourage.

Le Medef veut "laisser sa chance" à la discussion

De son côté, le président du Medef Patrick Martin a confirmé vouloir "laisser sa chance" à la discussion sur les retraites, et continuer à y participer, à condition que chacun cesse de "jouer à cache-cache" et "abatte ses cartes".

Il resterait ainsi autour de la table, côté patronat, le Medef et la CPME et, côté syndicats, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, FO ayant pour sa part déjà claqué la porte.

"Nous avons considéré qu'il fallait 'laisser sa chance au produit' même si les perspectives d'aboutir sont minces", a lancé le président de la première organisation patronale, qui a pour exigence le retour à l'équilibre financier des retraites. "A ce stade les syndicats ne se dévoilent pas et veulent faire passer d'autres sujets avant" mais "nous ne pouvons pas nous exonérer de ce débat: tous les partenaires sociaux, les politiques a fortiori, doivent prendre en compte cette situation des finances publiques qui devient critique", a-t-il souligné.

P.L. avec AFP