L'avenir à Matignon de François Bayrou, et avec lui celui de son gouvernement, se joue ce lundi 8 septembre. Dès 15 heures, le Premier ministre prononcera un discours de politique générale avant de faire face au vote de confiance des députés. En cas de dissolution, de nouvelles législatives seront organisées l'hypothèse d'une proportionnelle pourrait être envisagée.
Après avoir échoué à obtenir la confiance des députés hier, François Bayrou a remis aujourd'hui sa démission à Emmanuel Macron. Le président de la République doit nommer un nouveau Premier ministre "dans les tout prochains jours".
Après la chute et la démission de François Bayrou, plusieurs noms circulent pour le remplacer au poste de Premier ministre. Si le Rassemblement national assure ne pas être dans une position "d'absolu rejet", il fait planer le risque d'une motion de censure.
Si 74% des Français sont satisfaits de la chute du gouvernement de François Bayrou, 64% aimeraient désormais qu'Emmanuel Macron fasse ses valises, selon notre sondage piloté par l'institut Elabe et publié ce mardi 9 septembre.
Face au mouvement social inédit du 10 septembre et les nombreux appels au blocage du pays, des perturbations sont à prévoir. Les forces de l'ordre sont mobilisées en conséquence. Certains services publics, commerces et gestionnaires de transport ont pris les devants.
Le chef du gouvernement, désormais démissionnaire, ne doit plus gérer sur le papier que les affaires courantes. Une note du secrétariat du gouvernement précise cependant qu'il pourrait tenter de boucler le budget 2026 si Emmanuel Macron tardait à lui nommer un successeur. La manœuvre entraînerait cependant une situation constitutionnelle inédite.
Dans les Hauts-de-Seine, sur treize députés, dix ont accordé leur confiance à François Bayrou. Seulement trois ont participé à la chute du gouvernement lundi 8 septembre au soir.
Aucun élu du département n'a accordé son soutien au Premier ministre. Membre des Républicains Valérie Bazin-Malgras a préféré s'abstenir.
Après l'échec du vote de confiance, François Bayrou présente sa démission ce mardi 9 septembre. Un départ salué par les présidents des associations des victimes de Bétharram qui estiment que l'ancien Premier ministre "qui n'a pas tenu ses promesses" sera ainsi "moins nocif".
Au lendemain de son échec à obtenir la confiance des députés, François Bayrou a remis sa démission à Emmanuel Macron.
Le ministre de l'Intérieur, désormais "démissionnaire" depuis la chute du gouvernement de François Bayrou, voit ses pouvoirs restreints. En cas d'épisodes de violences liées au mouvement "Bloquons tout", le lancement de l'état d'urgence serait incertain d'un point de vue juridique, tout comme des circulaires de "fermeté" adressées aux policiers.
Dans le département de Loire-Atlantique, sur dix députés, ils ne sont que deux élus à avoir voté leur confiance dans le gouvernement. Sept autres ont participé à sa chute lundi 8 septembre tandis qu'une élue s'inscrit parmi les abstentionnistes.
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