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TikTok: la Nouvelle-Zélande va bannir l'application des appareils des parlementaires

Logo de TikTok devant un bureau de l'entreprise, en Californie, le 20 décembre 2022

Logo de TikTok devant un bureau de l'entreprise, en Californie, le 20 décembre 2022 - Mario Tama

L'interdiction, qui prendra effet fin mars, concernera tous les appareils ayant accès au réseau parlementaire, a dit Rafael Gonzalez-Montero, un responsable du Parlement néo-zélandais.

La Nouvelle-Zélande va bannir le réseau social chinois TikTok des appareils délivrés aux membres du Parlement, ont annoncé vendredi des responsables, emboîtant le pays à d'autres pays occidentaux qui ont décidé des mesures similaires.

Selon Rafael Gonzalez-Montero, les risques ne sont "pas acceptables dans l'environnement parlementaire actuel en Nouvelle-Zélande".

"La décision a été prise sur la base des analyses de nos propres experts, après une discussion avec nos collègues au gouvernement et à l'international", a-t-il ajouté.

L'application menacée

La Nouvelle-Zélande va donc emboîter le pas au Canada, au Royaume-Uni et aux agences fédérales des Etats-Unis, qui ont déjà banni TikTok des appareils gouvernementaux en raison d'inquiétudes sur la sécurité des données.

La Commission européenne a elle aussi ordonné de bannir l'application de partage de vidéos des appareils de ses employés.

L'action mondiale contre TikTok a démarré en Inde en 2020. Le réseau social figurait dans une liste d'applications interdites après des affrontements meurtriers à la frontière avec la Chine, New Delhi affirmant alors défendre sa souveraineté.

La même année, l'ex-président Donald Trump a accusé TikTok d'être un outil d'espionnage pour le compte de Pékin. TikTok a reconnu que des employés de sa maison-mère ByteDance en Chine avaient accédé aux informations de comptes d'Américains, mais a toujours nié transmettre ces données aux autorités.

L'actuel président des Etats-Unis Joe Biden a menacé de bannir complètement du territoire l'application, si elle ne se sépare pas de ByteDance.

A.G avec AFP