En quête de Poké Balls, des joueurs de Pokémon Go débarquent dans un commissariat

Captures d'écran dans Pokémon Go - Xavier Allain, Jamal El Hassani
“Attrapez-les tous”, à n’importe quel prix. Pokémon Go, le tout premier jeu Pokémon disponible sur mobile, est sorti en Australie, au Japon et en Nouvelle-Zélande le mercredi 6 juin. Et déjà, ses premiers effets se font ressentir: en Australie, des dresseurs en herbe n’ont pas hésité à entrer dans un commissariat de police pour mener à bien leur mission.
Quel rapport entre la police et une application Pokémon ? Ce nouveau jeu utilise le principe de la réalité augmentée: on se balade sur une véritable carte de la ville dans laquelle on se trouve, grâce à la géolocalisation du smartphone, afin d’y attraper des Pokémon. De vrais lieux, comme un parc ou une station de métro, sont transformés en Poké Stop, des zones autour desquelles on peut attraper des Pokémon et trouver des objets.
A Darwin, dans le Nord de l’Australie, des policiers ont découvert que leur commissariat était l’un des nombreux Poké Stops répartis dans la ville. Ils ont donc vu débarquer des joueurs armés de leurs smartphones, espérant trouver des Poké Balls (utilisées pour capturer un Pokémon) chez les forces de l’ordre.
Pas besoin d'entrer dans le commissariat
Les policiers ont réagi avec humour via la page Facebook des services de sûreté du Territoire du Nord (auquel appartient la ville de Darwin), en précisant le fonctionnement du jeu aux néophytes. "A tous les dresseurs Pokémon en herbe utilisant Pokémon Go: bien que le commissariat de police de Darwin abrite un Poké Stop, sachez que vous n’avez en fait pas besoin d'y entrer pour acquérir des Poké Balls."