Immobilier : les prix sont surévalués pour 1 acheteur sur 2

Les vendeurs ont-ils retrouvé la raison ? De plus en plus de potentiels acheteurs d'un bien immobilier le disent. Mais quel que soit le prix, la plupart savent qu'ils vont négocier.

Des progrès, mais peut mieux faire. D'après les résultats du dernier baromètre de la négociation immobilière, publié par Logic-Immo.com et le JDN, 54,8% des acheteurs potentiels trouvent que les prix de vente sont « en décalage avec la réalité », autrement dit que les biens sont surévalués par les vendeurs.

Une proportion certes non négligeable, mais en baisse de 4 points par rapport à celle mesurée au 1er trimestre 2015, fait valoir l'étude, et de 7,3 points par rapport à celle observée fin 2014. A l'inverse, 38% des acheteurs considèrent que les prix des biens sont réalistes, soit +5,1 points de plus qu’au dernier trimestre 2014 et 5,8 points de plus qu’au premier trimestre 2015.

93% des futurs acheteurs vont négocier

Mais pour l'écrasante majorité des candidats à l'achat, peu importe : 93,1% des futurs acheteurs envisagent de discuter le prix du bien qu’ils convoitent, que ce dernier soit surévalué à leurs yeux ou non. C'est la plus forte proportion relevée depuis la première édition du baromètre.

Pour Cyril Janin, directeur général de Logic-Immo.com, « les taux historiquement bas des prêts immobiliers accordent aux futurs acquéreurs davantage de latitude à leur pouvoir d’achat. Néanmoins cette marge de manœuvre ne freine pas leur volonté de négocier le prix de leur acquisition ». Les vendeurs l'auront donc compris : c'est bel et bien les acheteurs qui ont la main.

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André Figeard