Logement à Paris : NKM veut investir le périphérique

La candidate a présenté son projet pour le logement à Paris. Elle souhaite mettre en place une politique de l’offre pour la capitale.

« Je serai une maire bâtisseur ». C’est en ses termes que Nathalie-Kosciusko Morizet a lancé ce mercredi son plan Marshall pour Paris, lors d'une conférence de presse organisée dans son QG de campagne du 2ème arrondissement.

La candidate a réaffirmé son objectif de doubler le rythme annuel de construction pour « retrouver quasiment le niveau d’avant 2 001, soit 6 000 logements par an ». Pour rompre, avec le Paris des « très aisés et des très aidés », déjà dénoncé à plusieurs reprise ses jours derniers.

Réviser le PLU

L’ancienne ministre compte, pour arriver à ses fins, réviser le PLU - qui régit l’urbanisme dans la ville-, en « établissant de nouvelle règle de constructibilité afin de diminuer les contraintes qui pèsent sur les opérations nouvelles […], sans pour autant autoriser les tours ». Une manoeuvre qui permettrait la création de 3 000 logements.

La tête de liste de l'UMP veut aussi réaliser de grandes opérations d’aménagement pour « reconquérir les espaces délaissés », notamment à Bercy-Charenton, Gare du Nord / Gare de l’Est, et au niveau de la Porte de la Chapelle, un total de 2 500 logements annuel est escompté, sans plus de détails quant à leur répartition.

Enfin, NKM défend l’idée de « couvrir 1,4km de périphériques chaque année », avec à la clef 500 nouveaux logements par an.

La chef de file de la droite à Paris souhaite également mobiliser 4 000 biens déjà existant, en transformant 1 500 bureaux en logements et en réhabilitant 1 500 immeubles vétustes. En tout ce seront donc : « 1 000 logements vacants seront remis sur le marché locatif en ayant recours à la technique du démembrement de propriété ».

Sacha Mauratille