Un ancien conseiller de Bernard Arnault assure que le milliardaire possède une collection de NFT

Bernard Arnault, l'homme le plus riche du monde, possèderait une collection de NFT. Au départ réticent à l'égard de cette nouvelle technologie, il aurait finalement franchi le pas, rapporte le média spécialisé Blockworks.
Invité du podcast d'Aarthi et Sriram, Ian Rogers, ancien conseiller du groupe LVMH, a révélé cette information. "Vous êtes en train de me dire que Bernard Arnault a un portefeuille et qu'il achète peut-être des NFT que nous ne connaissons pas?", lui a demandé l'animateur Sriram Krishnan. "Il n'y a pas de doute", a répondu Ian Rogers, qui travaille aujourd'hui pour la licorne française Ledger.
"Il m'a montré de son propre chef sa page OpenSea (plateforme d'échanges de NFT, NDLR). Ce qui veut dire qu'il a dû sortir son téléphone, la trouver et me la montrer. Donc, oui."
Pour rappel, un NFT ("non fungible token" ou jeton non fongible) est un titre de propriété numérique, émis par une blockchain (principalement Ethereum), et associé à un actif numérique (photo, vidéo, etc.). Chaque NFT est unique et ne peut être reproduit. Les NFT sont utilisés dans l’art, le secteur du luxe ou encore pour des cartes de collection dans le sport.
Les fils de Bernard Arnault sont déjà dans les NFT
Le groupe de Bernard Arnault avance depuis quelques mois dans l'univers des NFT. Début août, la marque de bijoux de luxe du groupe, Tiffany & Co, avait vendu une collection de NFT à 30 ethers l'unité, soit 50.000 dollars au cours de l'ether à cette époque. De même, les fils de Bernard Arnault sont dans cet univers depuis un certain temps.
"Alexandre Arnault a déjà vanté les mérites d'un pendentif Cryptopunk Tiffany chargé de bijoux et son frère Frédéric Arnault, patron de Tag Heuer, a manifesté son enthousiasme pour la technologie Web 3 avec une fonctionnalité d'affichage NFT sur la marque de montres de luxe", rapport Blockworks.
Bernard Arnault semble avoir changé d'avis à propos des NFT. Lors de la présentation des résultats financiers de LVMH pour l'année 2021, le milliardaire avait fait part de sa méfiance à l'égard de ce secteur.
"Il faut se méfier des bulles. Nous devons émettre une note de prudence. Au début d'Internet, toutes sortes de choses sont apparues, puis la bulle a éclaté", avait déclaré ce dernier, indiquant que "vendre des baskets virtuelles à 10 euros ne nous intéresse pas".