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Politique

Lapsus de François Hollande: quand Kobané devient "Konabé"

François Hollande le 14 octobre à Paris.

François Hollande le 14 octobre à Paris. - Jacques Brinon - AFP

En se trompant devant la presse sur la prononciation de Kobané, le chef de l'Etat a fait un nouveau lapsus, qui s'ajoute à la liste des précédents.

François Hollande a parfois du mal avec la géographie. Mardi, voulant évoquer la ville syrienne de Kobané, frontalière de la Turquie, le chef de l'Etat a parlé devant la presse de "Konabé". "En ce moment, il y a un martyr, c'est cette ville, Konabé qui peut à tout moment tomber dans les mains des terroristes, et cela peut avoir des conséquences très graves", a lancé François Hollande devant la presse médusée.

Kobané devient "Konabé"

"Macédoine, Macédonie..."

Et ce n'est pas la première fois que la langue de François Hollande fourche lorsqu'il parle des villes et des pays du monde. Lors de sa dernière conférence de presse, le 18 septembre, François Hollande avait ainsi consacré une large première partie à l'international. Il avait alors confondu l'Iran et l'Irak. Puis, au moment d'évoquer le rôle de la France dans la lutte contre Ebola, il avait annoncé: "la France va agir en installant un hôpital en Guinée équatoriale... euh, Guinée forestière".

Mais il avait fait encore mieux en juillet 2013: en déplacement dans les Balkans, il avait parlé de la "Macédonie" au lieu de la Macédoine.

Un mois plus tôt, lors d'un voyage officiel au Japon, François Hollande avait voulu présenter ses condoléances aux Japonais et s'était adressé au "peuple chinois" devant le Premier ministre Shinzo Abe, qui n'avait pas tiqué. A l'époque, les services de François Hollande avait évoqué sa "fatigue" pour expliquer un tel lapsus. 

A. K.