Valls sur les Roms: "Nous ne sommes pas là pour les accueillir"

Le ministre de l'Intérieur a réitéré ses propos polémiques sur les populations Roms installés en France, citant Michel Rocard et contrant les critiques qu'il a reçues de la part de la gauche.
Et à ceux qui trouvent ses positions trop à droite pour un socialiste, il rétorque: "Etre de gauche, c'est refuser la misère. Etre de gauche, c'est refuser les bidonvilles où s'entassent des familles. (...) Etre de gauche, c'est refuser l'exploitation de la misère et de gamins (...) par des mafias."
Quant aux critiques émanant de son collègue Arnaud Montebourg, Manuel Valls réplique que ses propos "choquent ceux qui ne connaissent pas ce dossier" et qu'il n'a "rien à corriger".
Continuer à démanteler les campements
Le ministre de l'Intérieur estime qu'il n'y a pas d'autre solution que de "démanteler les campements" avant "reconduite à la frontière" des Roms. Il s'est d'ailleurs félicité de la "fin de l'aide au retour de 300 euros" qui était versée aux personnes renvoyées en Roumanie ou en Bulgarie qui était, selon lui, "au coeur des trafics" et provoquait "un appel d'air" auprès de ses populations. "Nous ne sommes pas là pour accueillir ces populations", a-t-il répété à l'envi.Enfin, Manuel Valls n'a pas hésité à invoquer Michel Rocard et sa célèbre formule, qu'il a adaptée pour l'occasion: "La France doit en prendre sa part mais elle n'a pas vocation à accueillir toute la misère du monde".
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