Stéphane Le Foll: "la popularité de Manuel Valls est un atout"

Deux ans de François Hollande à l'Elysée, retournement économique, popularité de Manuel Valls à Matignon... Le porte-parole du gouvernement et ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, était l'invité de BFMTV et RMC lundi.

Le porte-parole du gouvernement et ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, était l'invité de BFMTV et RMC lundi matin. Au menu la popularité de François Hollande, le bilan du "moi président"... Retrouvez ici l'essentiel de son interview.

> L'aveu: il n'y as pas eu de fête pour les deux ans de Hollande à l'Elysée

Stéphane Le Foll a laconiquement répondu "non" quand il lui a été demandé si les deux ans de François Hollande avaient été célébrés à l'Elysée. "Personne n'est là pour faire la fête". "Nous avons assaini la situation et nous avons un échec: l'inversion de la courbe du chômage", a-t-il insisté, avant d'ajouter: que ces "deux années ont été marquées par des difficultés. Mais aujourd'hui nous avons un cadre pour les trois ans à venir".

Par ailleurs, selon le ministre de l'Agriculture, le bilan de l'anaphore "moi, président", est loin d'être aussi mauvais que ce qui peut être dit. "Nous ferons le bilan, mais beaucoup de points cités ont été réalisés".

> L'espoir: "Retrouver la confiance"

"Le lien qui avait uni François Hollande aux Français durant la campagne a été rompu. Nous devons tout faire pour le recréer", a reconnu Stéphane Le Foll. "Si j'étais militant, bien sûr que aujourd'hui j'aurais des doutes", a admis le porte-parole du gouvernement face à la popularité très baisse du chef de l'Etat. "Nous devons retrouver un état d'esprit avec plus de confiance", a-t-il appelé de ses voeux.

A l'inverse, la popularité de Manuel Valls "est un atout, a certifié Stéphane Le Foll. Un Premier ministre populaire, on ne va pas s'en plaindre".

> Le pari: "Je sens le retournement"

Le retournement évoqué par le chef de l'Etat, "je le sens", a assuré Stéphane Le Foll, citant pour exemple son domaine de prédilection: "dans l'agro-alimentaire, je sais qu'il y a aujourd'hui des projets d'investissements à un niveau qui n'avait pas été connu depuis plusieurs années".

Samuel AUFFRAY