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Elections Législatives 2024

Après sa déclaration à En Marche, Malek Boutih sera finalement candidat PS

Malek Boutih, dimanche, sur BFM Politique.

Malek Boutih, dimanche, sur BFM Politique. - BFMTV

Malek Boutih a finalement été investi par le Parti socialiste pour les élections législatives dans sa circonscription de l'Essonne. Le député PS avait pourtant annoncé qu'il serait candidat En Marche! et affiché ses désaccords avec les socialistes.

A l'annonce des résultats dimanche soir et de la victoire d'Emmanuel Macron, Malek Boutih affichait clairement son désaccord avec le Parti socialiste. Quelques minutes après la victoire d'Emmanuel Macron, il critiquait ouvertement le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis qui trouvait "déroutant voire inquiétant" le résultat du second tour.

"C'est la preuve qu'il n'a rien compris, j'y peux rien. C'est pour ça qu'on est en désaccord et c'est pour ça que je serai candidat pour la majorité présidentielle, parce que moi j'ai envie que mon pays réussisse", expliquait-il alors sur BFMTV. 

Un chef d'entreprise investi sur la circonscription de Boutih

Malek Boutih a par ailleurs indiqué avoir fait sa demande d'investiture "dimanche par internet". Une candidature qui s'inscrivait dans la lignée de son soutien à Emmanuel Macron affiché depuis le mois d'avril. Malek Boutih avait alors indiqué qu'il voterait pour lui dès le premier tour. 

Mais ce soutien n'a vraisemblablement pas suffit. L'actuel député de la 10e circonscription de l'Essonne ne figure finalement pas parmi les candidats investis par La République en marche jeudi. Dans sa circonscription, le parti d'Emmanuel Macron a investi Pierre-Alain Raphan, un entrepreneur de 34 ans et dirigeant de la ligue de Taekwodo de l'Essonne.

Valls sans étiquette

Rétropédalage pour le député de l'Essonne qui, malgré ses critiques contre le PS figure finalement parmi les candidats investis par le parti. Une situation qui contraste avec celle de Manuel Valls. Mardi, l'ancien Premier ministre déclarait être lui aussi "candidat de la majorité présidentielle" dans son fief d'Evry.

Sa candidature n'a pas non plus été retenue par La République en marche qui arrondit malgré tout les angles en ne lui opposant pas de candidat dans sa circonscription. Mais à la différence de Malek Boutih, Manuel Valls n'a pas l'investiture PS, où il est menacé d'exclusion. Début avril, la commission des conflits du parti a été saisie avec son soutien à Emmanuel Macron. Si cette procédure peut prendre plusieurs semaines, pour l'heure, Manuel Valls se présente sans étiquette politique devant les électeurs.

Carole Blanchard