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États-Unis

Un Américain prétend avoir tué sa femme sous l'emprise d'un sirop pour la toux

Matthew Phelps présenté à un juge en tenue de prisonnier.

Matthew Phelps présenté à un juge en tenue de prisonnier. - Capture Daily News

Il prétend ne pas savoir ce qui est arrivé et s'être réveillé, son épouse poignardée à mort à ses côtés.

Tout allait pour le mieux, semble-t-il, entre Matthew Phelps et son épouse Lauren jusqu'à cette nuit du 31 août au 1er septembre, rapporte FoxNews. Vers une heure du matin, le jeune marié visiblement en pleine panique avait appelé les secours et tenu le discours suivant: "Je crois que j'ai tué ma femme (...) J'ai du sang partout, il y a un couteau ensanglanté, et je crois que c'est moi qui l'ai fait (...) Elle ne mérite pas ça."

Très vite, cet habitant de Raleigh (Caroline du Nord) de 28 ans, qui a tué son épouse de 29, suggère une explication à son interlocuteur. Il incrimine le sirop pour la toux Cociridin, dont il explique avoir pris une surdose, bien supérieure à ce que lui avait prescrit son médecin et à la posologie indiquée sur l'emballage. Ce médicament justifie-t-il, l'aide à dormir.

Dans le lit conjugal maculé de sang gît Lauren, poignardée à mort. Elle ne respire plus. Le couple semblait auparavant nager dans un parfait bonheur. Lui se préparait à devenir pasteur et sa femme s'occupait des cours de catéchèse. 

Présenté à un juge en tenue de prisonnier

Lui prétend s'être réveillé à la suite d'un cauchemar et avoir découvert avec stupeur la scène de crime lorsqu'il a allumé la lumière. C'est alors, qu'en larmes, il aurait composé le 911.

Le médicament contre la toux incriminé, possède - comme tout médicament, cela dit - de nombreux effets secondaires. Une mise en garde contre une possible "confusion" mentale est listée parmi les risques encourus en cas de surdose. Il appartiendra à la cour et aux experts de juger de la validité d'un scénario ayant conduit à l'homicide de la jeune femme.

David Namias