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Guerre en Ukraine: Trump dit qu'il n'a pas encore "évoqué" une fin de l'aide militaire américaine à l'Ukraine

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Trois jours après son altercation avec Volodymyr Zelensky, le président américain Donald Trump a estimé ce lundi que son homologue ukrainien "devrait être plus reconnaissant".

L'ESSENTIEL

  • Devant l'Assemblée nationale, avant une prise de parole des représentants de chaque groupe, François Bayrou a défendu l'Ukraine face à la "volonté d'humiliation" de Donald Trump. Lire l'article
  • L'ancien président ukrainien Petro Porochenko a appelé à "rétablir le lien très précieux" entre les États-Unis et l'Europe. Lire la brève
  • Ce lundi, un ministre britannique a contredit Emmanuel Macron et assuré qu'il n'y a "pas d'accord" sur une proposition de trêve. Lire l'article
  • Emmanuel Macron s'est dit prêt à "ouvrir la discussion" sur la dissuasion nucléaire à ses partenaires européens, mais la proposition divise la classe politique. Lire l'article

Trump dit ne pas avoir encore "évoqué" la fin d'un soutien américain à Kiev, Bayrou alerte sur une "situation historique"

Trois jours après la joute verbale entre les deux dirigeants, Donald Trump a de nouveau souhaité que Volodymyr Zelensky soit plus "reconnaissant" envers les États-Unis qui ont "donné beaucoup à l'Ukraine". Le président américain a aussi indiqué qu'il n'a pas encore "évoqué" une éventuelle fin de l'aide militaire américaine à Kiev.

De son côté, le Premier ministre François Bayrou a déclaré qu'il s'agissait d'une "situation historique", la "plus grave" depuis 1945 selon lui.

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La Russie annonce le retour d'Ukraine de 33 habitants de la région de Koursk, "principalement des personnes âgées"

La Russie a annoncé le retour en territoire sous contrôle de la Russie de 33 personnes venant de la partie de la région de Koursk occupée par l'armée ukrainienne et qui avaient été évacuées en Ukraine.

"Il s'agit principalement de personnes âgées, mais il y a aussi quatre enfants. Nombre d'entre eux souffrent de blessures et de maladies graves", a indiqué sur Telegram la médiatrice russe pour les droits humains Tatiana Moskalkova.

D'après elle, la Russie "a négocié avec la partie ukrainienne" avec "le soutien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la médiation du Bélarus", allié de Moscou par lequel ont transité les évacués.

Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak qui a annoncé la nouvelle, a remercié le Qatar, pour son "aide dans l'organisation" de cette opération.

Une infrastructure pétrolière russe en feu après une attaque de drones

Une infrastructure pétrolière a pris feu dans la région russe de Rostov, frontalière de l'Ukraine, après une attaque de drones.

"Les services d'urgence de garde se sont précipités sur le site" et "le personnel a été évacué", sans faire de victimes, a précisé le gouverneur régional par intérim, Iouri Slioussar.

Donald Trump estime que l'accord sur les minerais ukrainiens peut encore être conclu

Le président américain a estimé que l'accord sur les minerais ukrainiens peut encore être conclu.

"Nous allons prononcer un discours (...) demain soir, donc je vous le ferai savoir demain soir. Mais non, je ne pense pas (que l'accord soit enterré)", a déclaré Donald Trump estimant que l'accord "est une bonne affaire pour nous".

Trump indique qu'il n'a pas encore "évoqué" une fin de l'aide militaire américaine à Kiev

Depuis la Maison Blanche, Donald Trump indique qu'il n'a pas encore "évoqué" une fin de l'aide militaire américaine à l'Ukraine.

Donald Trump souhaite que Volodymyr Zelensky soit plus "reconnaissant"

Donald Trump répète lors d'une conférence de presse qu'il souhaite que le président ukrainien Volodymyr Zelensky soit "plus reconnaissant" envers les États-Unis qui ont "donné beaucoup à l'Ukraine".

"Il est temps que cette guerre s'arrête, il ne faut pas qu'elle dure encore des années", a-t-il assuré.

Rencontre entre Trump et Zelensky: Attal évoque la "fin d'une illusion" et un "électrochoc"

Pour l'ancien Premier ministre et président du groupe d'amitié France-Ukraine à l'Assemblée nationale, Gabriel Attal, la rencontre immensément tendue entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky vendredi à la Maison Blanche a été la "fin d'une illusion".

"L'illusion d'une Amérique qui restera éternellement le rempart de l'Europe", indique le député Renaissance sur LCI.

Cette rencontre a aussi créé un "électrochoc" pour que "l'Europe prenne son destin en main" et ne dépende plus du "parapluie américain" pour sa sécurité selon Gabriel Attal.

Le député insoumis Aurélien Saintoul estime que notre "situation de dépendance à l'égard des États-Unis est critique"

Représentant les Insoumis devant l'Assemblée nationale, le député Aurélien Saintoul a déclaré qu'il fallait "un plan clair" et "une volonté ferme" pour sortir de la "situation de dépendance" qu'il estime "critique à l'égard des États-Unis".

Selon lui, Donald Trump a remis en cause l'ordre international issu de la Seconde Guerre mondiale afin d'asseoir "toujours plus son hégémonie sur le continent européen".

"Le droit international est menacé dans son principe même (...) C'est l'intérêt de la France que le droit international prévale", lance Aurélien Saintoul qui estime par ailleurs que "l'économie de guerre est un expédient dangereux".

"Notre soutien à l'Ukraine est plein et entier", assure le député des Hauts-de-Seine.

Zelensky appelle à "l'unité avec tous les partenaires" "pour mettre fin à la guerre le plus rapidement possible"

"L’unité avec tous les partenaires est essentielle pour mettre fin à la guerre le plus rapidement possible et garantir une paix fiable et durable", affirme le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur X après s'être entretenu avec les pays Baltes.

"L’Ukraine, l’Europe, les États-Unis – c’est seulement ensemble que nous pourrons rétablir la sécurité pour tous nos peuples", continue-t-il.

L'ancien président ukrainien Porochenko appelle à "rétablir le lien très précieux" entre les États-Unis et l'Europe

Invité de BFMTV, l'ancien président ukrainien Petro Porochenko estime que "le seul gagnant" de l'altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelenksy est "Vladimir Poutine". Il appelle à éviter "à tout prix" une confrontation entre les États-Unis et l'Europe et à "rétablir le lien très précieux".

L'opposant au président ukrainien a par ailleurs exprimé sa reconnaissance envers les partenaires européens de Kiev.

"Personne ne souhaite plus la paix que Kiev", a-t-il assuré soulignant que "la paix par la force est la seule bonne posture face à Vladimir Poutine".

"La trêve proposée par Emmanuel Macron peut créer les conditions d'une paix fiable et durable", a indiqué Petro Porochenko, président ukrainien de 2014 à 2019 tout en se disant très favorable à une adhésion de l'Ukraine à l'Otan.

Petro Porochenko a déclaré qu'il serait "ravi" de se rendre sur la "ligne de front avec le président Macron".

La présidente des Écologistes, Cyrielle Châtelain, prévient que "l'Europe est au pied du mur"

La présidente du groupe écologiste et social à l'Assemblée nationale, Cyrielle Châtelain, rappelle que "la menace russe se concrétise et la protection américaine s'étiole".

"L'Europe est au pied du mur", résume-t-elle soulignant que "depuis 2014 l'UE n'a rien fait pour renforcer sa défense commune" et s'est "paresseusement remise aux États-Unis".

"Le groupe écologiste et social soutient un engagement renforcé envers l'Ukraine", déclare Cyrielle Châtelain. Elle demande à utiliser les avoirs russes gelés en France pour financer la résistance et la reconstruction en Ukraine, à arrêter l'achat de gaz russe et à sortir de la dépendance énergétique russe.

"L'UE doit accélérer la mise en place d'une défense européenne", continue la députée Ecologiste.

Le député de la Droite républicaine Michel Herbillon affirme que "l'heure est au sursaut stratégique"

Le député de la Droite républicaine Michel Herbillon estime que "les événements récents nous demandent d'aller plus loin pour garantir notre sécurité, notre indépendance".

"L'heure est au sursaut stratégique", déclare-t-il devant l'Assemblée nationale. Il appelle ainsi à augmenter le budget de la défense au-delà des 2% du PIB. "Notre défense nationale est une assurance existentielle face aux dangers du monde qui nous guette", justifie-t-il dénonçant "le retournement" des États-Unis.

Il souhaite également une réorientation "massive des achats de défense des États membres" de l'UE vers l'industrie européenne "et par définition, française";

Boris Vallaud assure que les socialistes "sont prêts en cas d'accord de paix" à ce que la France envoie des bataillons en Ukraine

Le président du groupe socialistes à l'Assemblée, Boris Vallaud, appelle à "aller plus vite plus loin, à livrer des armes, et encore des armes à l'Ukraine". Il souhaite entre autres que "la police aérienne" soit renforcée et qu'il soit interdit à la Russie de "faire transiter par nos ports, le gaz liquéfié qui finance aujourd'hui son armée".

Le député affirme également que les "socialistes sont prêts en cas d'accord de paix à ce que la France participe aux bataillons" qui pourraient être envoyés en Ukraine pour garantir la sécurité.

Boris Vallaud estime que l'Amérique de Donald Trump n'est plus "l'alliée" de l'Europe

"Jamais depuis la création des Nations unies, nous avons vu les États-Unis prendre parti contre ses alliés", déclare le président du groupe socialistes à l'Assemblée, Boris Vallaud.

"L'Amérique du président Trump n'est plus notre allié", continue-t-il. "Nos alliés d'hier sont nos adversaires d'aujourd'hui".

Le député PS des Landes appelle à garantir l'indépendance de l'Europe, à "acheter européens" et à "renforcer notre sécurité commune".

"L'Europe doit croire en sa force (...) La France doit être le fer de lance", estime-t-il.

Gabriel Attal appelle l'Europe à prendre son "avenir en main"

Le président du groupe Ensemble pour la république à l'Assemblée nationale, Gabriel Attal, estime que la "France, seule puissance nucléaire de l'Union européenne a une responsabilité" dans la sécurité du continent.

Gabriel Attal appelle l'Europe à prendre son "avenir en main". "A nous, la France et les nations européennes de prendre la relève, de montrer au monde que tout n'est pas argent, qu'on ne monnaye pas la défense de la liberté, le soutien de la démocratie", déclare-t-il en référence à l'accord sur les minerais rares que Donald Trump veut signer avec Volodymyr Zelensky.

"L'Europe n'est la vassalle de personne et ne doit dépendre de personne"; continue-t-il en soulignant qu'il ne faut pas pour autant tourner le dos aux États-Unis.

Gabriel Attal déclare que "derrière l'Ukraine, c'est l'Europe qui est en danger"

"Derrière l'Ukraine, c'est l'Europe qui en danger", affirme le député Gabriel Attal dénonçant l'appétit "insatiable" du Kremlin.

Gabriel Attal estime que l'Ukraine "n'a d'excuses à présenter à personne"

En référence aux attaques de Donald Trump et de son vice-président J.D Vance envers Volodymyr Zelensky lors de leur rencontre à la Maison Blanche, le président du groupe Ensemble pour la république, Gabriel Attal, déclare que l'Ukraine "n'a d'excuses à présenter à personne".

"Le peuple ukrainien ne mérite qu'une chose: le respect", a-t-il ajouté.

Marine Le Pen qualifie de "folie" l'idée d'envoyer des troupes en Ukraine

Au coeur des discussions entre dirigeants européens depuis le revirement diplomatique de Washington, la constitution d'une "défense européenne" est rejetée par Marine Le Pen qui prône plutôt un renforcement de la défense de chaque pays.

Elle estime également que l'envoi de troupes françaises en Ukraine serait une "folie".

"L'Amérique ne va plus tolérer ça longtemps": l'avertissement de Trump à Zelensky

Donald Trump a réagi aux récentes déclarations du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a affirmé que son pays et la Russie sont "très, très loin" d'un accord visant à mettre fin à la guerre.

"C'est la pire déclaration qui aurait pu être faite par Zelensky, et l'Amérique ne la supportera pas très longtemps!", écrit le président américain sur Truth Social.

Marine Le Pen appelle à "organiser une conférence sur la paix" sans "les instances supranationales"

Marine Le Pen appelle dans l'hémicycle à "organiser une conférence sur la paix qui mette autour de la table les nations sans les instances supranationales comme l'Otan ou l'UE".

Marine Le Pen appelle à "soutenir l'Ukraine" en "gardant à l'esprit nos intérêts nationaux"

"Nous devons soutenir l'Ukraine mais avec réalisme en gardant à l'esprit nos propres intérêts nationaux", a lancé Marine Le Pen. 

Marine Le Pen estime qu'il ne "peut pas y avoir d'issue militaire à ce conflit"

La présidente du Rassemblement national à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen, estime qu'il "ne peut pas y avoir d'issue militaire" à la guerre en Ukraine.

"L'Ukraine ne peut pas gagner contre la Russie sans l'entrée en guerre de l'Otan, ce qui n'est pas une option", déclare-t-elle estimant que la Russie ne peut pas vaincre non plus.

Bayrou estime que la France peut "jouer un rôle central" dans "l'édification de ce nouveau monde"

"La France peut jouer dans l'édification de ce nouveau monde un rôle central", déclare François Bayrou dans l'hémicycle. Et ce, si "elle retrouve sa confiance".

Avant d'ajouter: "l'événement ne nous laisse pas le choix mais le choix est entre nos mains".

Il avait auparavant déclaré que la France était le "seul pays à égal des très grande puissances à disposer d'une armée autonome, a faire face aux menaces, sans demander autorisation a quiconque".

Bayrou affirme que l'Europe est "forte" et doit "garantir sa sécurité"

"Nous, Européens, nous sommes forts et nous ne le savons pas, nous nous comportons comme si nous étions faibles", a déclare François Bayrou, citant entre autres les 2.5 millions de soldats professionnels sur le continent et les 3.000 avions de combat.

Il estime ainsi qu'une Europe "forte" ne doit pas "demander à d'autres" de la "défendre durablement" à sa place.

"Si nous sommes forts, c'est à nous Européens de garantir la sécurité et la défense de l'Europe, et d'abord dans l'urgence, nous ne pouvons pas laisser l'Ukraine sans défense", a dit François Bayrou.

"L'UE est le seul chemin et la seule stratégie possible", continue-t-il.

Rencontre Trump-Zelensky: Bayrou estime qu'il y a eu "une volonté d'humiliation"

Après l'échange très tendu entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche vendredi dernier, François Bayrou parle d'une "scène sidérante". Pour lui, il y a eu "une volonté d'humiliation" de la part du président américain envers son homologue ukrainien.

"Pour l'honneur de la responsabilité démocratique, pour l'honneur de l'Ukraine et, j'ose le dire, pour l'honneur de l'Europe, le président (ukrainien) n'a pas plié et je crois que nous pouvons lui en manifester de la reconnaissance", a-t-il déclaré devant l'Assemblée nationale.

Le président Zelensky applaudi dans l'hémycicle

Le président ukrainien a été applaudi par les députés à la demande du Premier ministre François Bayrou.

Bayrou déclare qu'il s'agit d'une "situation historique", la "plus grave" depuis la fin de la Seconde guerre mondiale

Le Premier ministre François Bayrou estime que la France et le continent européen font face à une "situation historique" qui est à "(leurs) yeux", "la plus grave" depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

"Nous avons basculé dans un autre monde. Nous sommes sans voix tant le choc est violent", souligne-t-il.

Après les récentes franches prises de position des Américains envers Moscou, François Bayrou déclare qu'il y a deux victimes: la "sécurité de l'Ukraine" et "l'idée de l'Alliance avec les États-Unis".

"C'est la fin de la loi du plus juste, le règne de la loi du plus fort", souligne le chef du gouvernement. On "veut nous cerner, on veut nous assujettir pour nous plier nous aussi, à la loi du plus fort, et cela de la part de nos alliés

L'ambassadeur ukrainien présent à l'Assemblée pour assister au débat

L'ambassadeur ukrainien, Vadym Omeltchenko, est à l'Assemblée nationale pour assister au discours de François Bayrou et au débat entre les députés.

François Bayrou arrivé à l'Assemblée nationale avant le débat sur l'Ukraine

Le Premier ministre François Bayrou vient d'arriver à l'Assemblée nationale avant le débat des députés sur l'Ukraine.

"Tout le monde voit bien la gravité de la situation et c'est de ça dont nous allons parler", a déclaré le chef du gouvernement lors d'un micro tendu avant sa prise de parole devant l'Assemblée, précédant le débat.

L'Agence de l'énergie atomique défend pour la première fois la rotation de son personnel via des territoires occupés

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) défend la rotation pour la première fois via des territoires occupés par la Russie de son personnel présent à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia.

Kiev avait la veille condamné "la violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine par plusieurs membres" de cette instance onusienne "à la suite du chantage russe".

"Bien sûr, c'est une situation difficile", a déclaré Rafael Grossi devant la presse au premier jour de la réunion du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne. Mais "c'est une exception et la seule chose qui se cache derrière", c'est "uniquement le souci de protéger la vie de mes experts". 

L'avancée des Russes en Ukraine ralentit de nouveau en février

Les forces russes ont moins progressé en Ukraine en février 2025 que les mois précédents, selon l'analyse par l’Agence France-presse des données fournies par l'Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).

Elles ont pris 389 km², après un gain de 431 km² en janvier, 476 km² en décembre et un pic à 725 km² en novembre, dans la foulée d’importants mouvements russes sur la ligne de front depuis l'été 2024. L’armée russe poursuit son avancée autour de Pokrovsk, nœud logistique dans la région de Donetsk, contournant la ville par le sud.

De mars 2024 à février 2025, la progression globale de l'armée russe est de 4.500 km², soit 0,75% du territoire ukrainien d'avant les offensives russes, incluant la Crimée et le Donbass.

"Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine": les Ukrainiens inquiets et dans l'attente d'une nouvelle aide européenne

Alors que les États-Unis et la Russie ont opéré un rapprochement depuis l'élection de Donald Trump, les Ukrainiens espèrent une aide supplémentaire des alliés européens de Kiev, trois ans après le début du conflit.

"L'Europe doit comprendre que si nous baissons les bras et que nous arrêtons de nous défendre, (les Russes) iront plus loin, Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine", soutient Katerina à notre micro, une Ukrainienne membre de l'association Athena - Ukraine, dont le fils est engagé sur le front.

La Russie annonce le retour d'Ukraine de 33 habitants de la région de Koursk

Moscou annonce le retour en territoire sous contrôle de la Russie de 33 personnes, dont 4 enfants, venant de la partie de la région de Koursk occupée par l'armée ukrainienne et qui avaient été évacuées en Ukraine.

Le 24 février, Moscou avait indiqué avoir trouvé un accord avec Kiev pour rapatrier des habitants de la région qui se trouvaient en Ukraine.

La médiatrice russe pour les droits humains, Tatiana Moskalkova, assure sur Telegram que la Russie "a négocié avec la partie ukrainienne" avec "le soutien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la médiation du Bélarus", allié de Moscou par lequel ont transité les évacués, pour cet accord.

Un débat sur l'Ukraine au programme de l'Assemblée

Après une prise de parole du Premier ministre François Bayrou, les députés débattront sur "la situation en Ukraine" et sur "la sécurité en Europe" à l'Assemblée ce lundi en fin d'après-midi. 

Un second débat, au Sénat cette fois, est prévu, également sur l'Ukraine demain mardi. Ces deux débats se dérouleront sans vote.

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Friedrich Merz estime que l'altercation Trump-Zelensky était une "escalade provoquée délibérément" par Washington

Friedrich Merz, probable futur chancelier allemand, estime ce lundi en conférence de presse que l'entretien entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, qui a viré à l'altercation vendredi 28 février, était une "escalade provoquée délibérément" et non une "réaction spontanée".

Confiant avoir été "étonné" du "ton employé par les deux parties", Friedrich Merz assure que cette altercation publique "n'a pas été bénéfique" pour la situation diplomatique actuelle.

"Je préconise que nous nous préparions à faire beaucoup, beaucoup plus pour notre propre sécurité dans les années et les décennies à venir", appelle-t-il.

Trump affirme que les États-Unis devraient "passer moins de temps à s'inquiéter de Poutine"

Le président américain a publié un message sur son réseau Truth Social cherchant à tempérer l'importance de la question de la guerre en Ukraine, au lendemain du sommet européen sur l'Ukraine.

"Nous devrions passer moins de temps à nous inquiéter de Poutine", soutient-il, affirmant que les "barons de la drogue" ou les "meurtriers" devraient plus "inquiéter" son pays.

Dans un autre message, Donald Trump affirme être "le seul président qui n'a pas cédé de terres ukrainiennes à la Russie de Poutine", taclant au passage les "démocrates faibles et inefficaces" et les médias.

Un ex Prix Nobel de la paix estime que l'entretien Trump-Zelensky ressemblait à un "interrogatoire" de l'époque communiste

Lech Walesa, Prix Nobel de la paix en 1983 et icône de la lutte contre le communisme, estime que l'entretien Trump-Zelensky ressemblait à un "interrogatoire" digne de l'époque communiste, dans une lettre ouverte, cosignée par une quarantaine d'anciens prisonniers politiques du régime communiste en Pologne.

"C'est avec effroi et dégoût que nous avons suivi la retransmission de votre conversation avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky", écrivent-ils.

Ils se disent effrayés de "l'ambiance qui régnait dans le Bureau ovale (de la Maison Blanche)", qui leur a rappelé le souvenir de celle "des interrogatoires menés par les services de sécurité et celle des salles des tribunaux communistes".

Volodymyr Zelensky juge qu'une trêve "sans garanties" serait un "échec"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé dimanche que tout cessez-le-feu en Ukraine serait voué à l'échec si des "garanties de sécurité" n'étaient pas en place pour éviter une reprise des hostilités.

"Ce sera un échec pour tout le monde si l'Ukraine est forcée à un cessez-le-feu sans de sérieuses garanties de sécurité", a-t-il déclaré devant la presse à Londres.

"Imaginons que, dans une semaine (après une potentielle trêve), les Russes recommencent à nous tuer et que nous ripostions, ce qui serait totalement compréhensible. Qu'est-ce qui se passera?", a-t-il poursuivi.

L'Ukraine déplore plusieurs morts dans une frappe russe sur un de ses sites militaires

La Russie a frappé samedi avec un missile un terrain d'entraînement militaire dans le centre-est de l'Ukraine, à plus de 100 kilomètres de la ligne de front, faisant de nombreux morts, indiquent ce lundi des responsables militaires ukrainiens.

"La tragédie sur le terrain d'entraînement est une conséquence horrible d'une frappe ennemie", a déclaré sur Telegram le commandant des troupes terrestres ukrainiennes Mykhaïlo Drapaty, en exprimant ses condoléances aux proches des "morts".

Le bouton nucléaire partagé avec des pays européens? L'idée d'Emmanuel Macron divise la classe politique

Trois jours après la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump qui a tourné au fiasco et au lendemain d'une réunion à Londres, la proposition d'Emmanuel Macron d"ouvrir à la discussion" la dissuasion nucléaire européenne provoque le débat.

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella se dit "totalement opposé" à cette proposition, le président des députés LR Laurent Wauquiez estimant aussi que "le bouton nucléaire ne se partage pas".

Défendant une position inverse, le premier secrétaire du PS Olivier Faure dit "se retrouver parfaitement dans ce qui a été énoncé par le chef de l'État".

>> Notre article complet sur la proposition d'Emmanuel Macron d'"ouvrir la discussion" sur la dissuasion nucléaire aux alliés européens de la France

Zelensky appelle pour une "plus grande force collective de la part du monde" en faveur de l'Ukraine

Volodymy Zelensky appelle pour une "plus grande force collective de la part du monde" en faveur de l'Ukraine dans une vidéo publiée sur X au lendemain du sommet à Londres.

"Pour forcer la Russie à stopper ses attaques, nous avons besoin d'une plus grande force collective de la part du monde", dit-il.

"Ceux qui cherchent à négocier ne frappent pas délibérément des civils avec des missiles balistiques", dit-il, accusant la Russie.

"L'Ukraine se bat pour la vie normale et sûre qu'elle mérite, pour une paix juste et durable. Nous voulons la fin de la guerre. La Russie ne la veut pas", affirme le président ukrainien.

Un ex chef d'État-major de l'Armée de l'Air juge impossible "d'imposer aujourd'hui" une trêve à Poutine

Alors que la proposition de trêve partielle en Ukraine, évoquée dimanche par Emmanuel Macron, reste incertaine, Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'État-major de l'Armée de l'Air et ex commandant allié de l'Otan, se montre pessimiste à l'heure actuelle.

"On ne peut pas imposer une trêve aujourd'hui à Vladimir Poutine. M. Poutine tient les rênes, c'est lui qui bénéficie du soutien explicite de M. Trump et encore plus de son vice-président (J.D. Vance NDLR)", dit-il sur le plateau de BFMTV.

"Il faut aller retourner la charge de la preuve en quelque sorte et mettre M. Poutine en accusation et ne pas laisser M. Zelensky seul", avant de parler d'une possible trêve, juge Jean-Paul Paloméros.

INFO BFMTV. Raphaël Glucksmann va assister en tribunes au débat sur l'Ukraine à l'Assemblée

L'eurodéputé Raphaël Glucksmann va assister en tribunes au débat sur l'Ukraine à l'Assemblée, a appris ce lundi BFMTV.

Le gouvernement français s'exprimera devant l'Assemblée nationale sur la situation en Ukraine et la sécurité en Europe, puis les débats débuteront ce lundi aux environs de 17 heures.

"Ça ne s'arrange pas": la difficile prise en charge des blessés sur le front ukrainien

Sur le front ukrainien, la situation reste complexe, comme en témoignent nos équipes envoyées sur place. Un soldat ukrainien, transporté en brancard, arrive en salle de soins, pour être pris en charge provisoirement dans un hôpital de campagne.

La jambe criblée d'éclats d'obus, il raconte au micro de BFMTV avoir tenté de sortir de sa position pour porter secours à un frère d'armes blessé, quand un drone a lâché une grenade.

"J'ai réussi à ramper un mètre, mais pas plus, c'était trop dur", assure-t-il, préférant rester anonyme.

La situation est complexe sur le terrain en Ukraine, les évacuations prennent désormais plusieurs jours. De quoi inquiéter les médecins. L'un d'eux jure à notre micro que la situation "ne s'arrange pas" après trois ans de guerre contre la Russie.

Le Kremlin accuse Zelensky d'une altercation "sans précédent" avec Trump

Le Kremlin rejette la responsabilité sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky d'une altercation "sans précédent" avec son homologue américain Donald Trump, en accusant l'Ukraine de "ne pas vouloir la paix".

"Ce qui s'est passé vendredi à la Maison Blanche a montré à quel point il sera difficile de trouver le chemin pour un règlement en Ukraine", estime le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'un point de presse auquel participe l'AFP.

"Zelensky a montré un manque total de diplomatie", ajoute-t-il.

La Russie appelle à "forcer Zelensky à faire la paix"

La Russie appelle à "forcer Zelensky à faire la paix" ce lundi, après la spectaculaire passe d'armes survenue vendredi entre ce dernier et son homologue américain Donald Trump qui prône la fin du conflit en Ukraine au plus vite.

"Quelqu'un doit forcer Zelensky à changer d'avis. Il ne veut pas la paix. Quelqu'un doit le forcer à vouloir la paix", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'un point de presse.

Londres contredit Macron sur la trêve en Ukraine: une "dissonance" qui "n'augure rien de bon"?

Alors que le secrétaire d'État britannique aux Forces armées Luke Pollard a contredit ce matin sur Times radio Emmanuel Macron sur l'existence d'un accord pour une trêve partielle en Ukraine, Patricia Allémonière, grande reporter, spécialiste des questions internationales, y voit une "dissonance" qui "n'augure rien de bon pour la suite", dit-elle à BFMTV, après les images d'unité européenne données dimanche.

"Qu'Emmanuel Macron annonce seul une trêve avec les Britanniques au sujet de laquelle ils seraient tombé d'accord, sans l'annoncer aux côtés de Keir Starmer, ça ne se fait pas. Il casse quelque chose sur le plan diplomatique", dit-elle.

"C'est aussi une façon de poser les termes du débat en sa faveur pour avancer l'option qui lui semble la plus raisonnable pour arriver à un cessez-le-feu partiel le plus rapidement possible", avance sur BFMTV Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste d’Europe centrale et orientale.

Proposition de trêve en Ukraine: le Royaume-Uni contredit Macron et assure qu'il n'y a "pas d'accord"

Le secrétaire d'État britannique aux Forces armées a affirmé lundi que Paris et Londres ne s'étaient pas mis d'accord sur une proposition de trêve d'un mois en Ukraine, évoquée dimanche soir par le président français Emmanuel Macron dans Le Figaro.

"Il n'y a pas d'accord sur ce à quoi ressemblerait une trêve", a indiqué Luke Pollard sur Times radio.

Le Pentagone ordonne une pause des opérations cybers contre la Russie, selon des médias américains

Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a ordonné une pause dans toutes les cyberopérations du pays contre la Russie, y compris les actions offensives, ont rapporté dimanche plusieurs médias américains.

Cette pause survient alors que Donald Trump est en train de conduire un rapprochement historique avec Moscou, amorcé autour de la guerre en Ukraine. Sa durée n'est pas clairement définie selon le New York Times.

Sollicité par l'Agence France-presse, le Pentagone n'a pas fait de commentaire, invoquant la nécessaire préservation de la sécurité opérationnelle.

Olivier Faure juge "utile" la proposition de trêve de Paris et Londres

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure juge "utile" sur France Info la proposition d'une trêve partielle d'un mois en Ukraine, portée par Londres et Paris.

"À la fois le Premier ministre britannique et le président français cherchent à reprendre la main, à montrer que les Européens ne sont pas sans solution. Il faut soutenir cette démarche qui est une démarche positive", déclare-t-il.

Proposition de trêve en Ukraine: un ex ambassadeur de France en Russie parle d'un "geste symbolique fort"

L'ancien ambassadeur de France en Russie Jean de Gliniasty a jugé ce lundi matin sur BFMTV que la trêve partielle proposée par la France et la Grande-Bretagne dimanche constituait avant tout un "geste symbolique fort pour se faire entendre des États-Unis pour que les États-Unis ne fassent pas une croix sur les intérêts ukrainiens".

"Malheureusement, l'Union européenne et les soutiens de l'Ukraine ne sont pas en état de négocier actuellement avec la Russie, ce ne sont pas des interlocuteurs reconnus" par Vladimir Poutine, contrairement à Donald Trump, juge l'ancien ambassadeur.

"En plus la Russie a l'avantage sur le terrain et dans les airs", dit-il, Moscou n'a donc pas intérêt à accepter cette trêve.

Hollande estime que l'altercation entre Trump et Zelensky a "sûrement été préméditée"

Invité de France Inter, François Hollande revient sur l'altercation en mondovision entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue américain Donald Trump, qui s'est déroulée vendredi à la Maison Blanche.

"Cette scène a sûrement été préméditée", juge l'ancien président français. "C'est une manœuvre qui consiste à déconsidérer l'invité, à l'intimider (...) et ensuite à lui demander de signer un accord."

Retailleau "ne voit pas d'inflexion de doctrine" sur la dissuasion nucléaire après les propos de Macron

Bruno Retailleau revient sur les propos d'Emmanuel Macron qui a confirmé au Figaro sa volonté d'ouvrir un dialogue avec d'autres pays européens sur la dissuasion nucléaire française.

"La dissuasion française doit rester, comme l’a très bien dit le ministre des Armées Sébastien Lecornu, de conception, de fabrication, de mise en œuvre française", souligne d'emblée le ministre de l'Intérieur, invité de BFMTV-RMC. "Une telle décision - le feu nucléaire c’est l’arme absolue - ne peut pas se partager", insiste-t-il.

Avant de nuancer son propos: "Depuis le général de Gaulle (...) tous les présidents de la République ont indiqué que l’intérêt stratégique de la France, l’intérêt vital, ne pouvait pas se réduire au seul territoire national. En cela, pour le moment, je ne vois pas d’inflexion de doctrine de ce que j’ai entendu des propos" d'Emmanuel Macron.

"Ceux qui souhaitent approfondir le dialogue avec nous pourront, le cas échéant, être associés aux exercices de forces de dissuasion. Ces échanges participeront au développement d'une véritable culture stratégique entre Européens", a dit le chef de l'État au Figaro, en réaffirmant que c'est "le président de la République (qui) prend la décision totalement souveraine et toujours confidentielle d'utiliser les armes nucléaires".

Zelensky juge qu'il ne serait "pas si facile" de le remplacer comme président de l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé dimanche soir qu'il ne serait "pas si facile" de le remplacer à la tête de son pays, alors que l'administration de Donald Trump a dit à plusieurs reprises souhaiter le départ du chef d'État.

"Vu ce qui se passe, vu le soutien, simplement me remplacer ne sera pas si facile", a souligné Volodymyr Zelensky, élu en 2019, devant la presse à Londres

"Il ne s'agirait pas juste d'organiser des élections. Il faudrait aussi m'empêcher de candidater", a-t-il ajouté, alors que les élections sont suspendues en raison du conflit.

"Pas de défense européenne, il faut une défense nationale": Bardella répond à von der Leyen

"Pas de dépense européenne, il faut une défense nationale": le patron du Rassemblement national, Jordan Bardella, répond sur RTL à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, après qu'elle a estimé qu'il faut "urgemment réarmer l'Europe".

L'eurodéputé d'extrême droite appelle à "porter progressivement l'effort de dépenses en France à 3% par rapport au PIB (contre 2,1% actuellement, NDLR)" et à "instaurer la préférence européenne dans les achats de dépense."

"Avant même de parler de défense européenne, il faut surtout que les États nations en Europe achètent du matériel européen", insiste-t-il.

Le ministre Jean-Noël Barrot met en garde sur une "ligne de front qui ne cesse de se rapprocher de nous"

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot assure ce matin sur France Inter que "jamais le risque d'une guerre en Europe n'a été aussi élevé" et met en garde sur une "ligne de front qui ne cesse de se rapprocher de nous".

"Jamais le risque d'une guerre sur le continent européen, dans l'Union européenne, n'a été aussi élevé parce que depuis bientôt 15 ans, la menace ne cesse de se rapprocher de nous, la ligne de front ne cesse de se rapprocher de nous", soutient-il.

Raphaël Glucksmann évoque "un moment de bascule historique"

Interrogé sur la guerre en Ukraine, l'eurodéputé Raphaël Glucksmann dépeint au micro de France 2 un "moment de bascule historique dont on peine encore à saisir l'ampleur".

"Ce qui se passe, c'est que 80 longues années de paix et de sécurité en Europe prennent fin sous nos yeux. C'est la fin du parapluie américain", dit le co-leader de Place publique, réaffirmant son message martelé depuis plusieurs jours.

"Il est minuit moins une", alerte-t-il, mettant en garde contre "une Russie qui est à nos portes, en situation d'hostilité viscérale vis-à-vis de nos démocraties".

Une trêve partielle? Bompard regrette une "forme de bricolage" de Paris et Londres

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard n'est pas convaincu par la trêve partielle d'un mois en Ukraine proposée par Londres et Paris.

"J’ai l’impression d’une certaine forme de bricolage. On parle d’une trêve qui aurait lieu dans les airs, dans les mers et sur les infrastructures énergétiques. Cela voudrait donc dire que les combats se poursuivraient au sol", déplore-t-il sur TF1, ajoutant: "Les Ukrainiens doivent être autour de la table et on doit créer les conditions d’un cessez-le-feu partout, y compris au sol."

Emmanuel Macron défend les modalités de cette trêve dans Le Figaro. "On sait la mesurer. Il faut voir que le front, aujourd’hui, c’est l’équivalent de la ligne Paris-Budapest. En cas de cessez-le-feu, il serait très difficile de vérifier que le front est respecté", explique-t-il.

Ursula von der Leyen affirme qu'il faut "urgemment réarmer l'Europe"

"Nous devons urgemment réarmer l'Europe", a déclaré ce dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l'issue d'un sommet crucial à Londres sur la sécurité européenne et la guerre en Ukraine.

S'exprimant devant la presse, la dirigeante européenne a annoncé qu'elle présenterait "un plan global sur la manière de réarmer l'Europe" lors du sommet spécial de l'UE sur la défense jeudi prochain, évoquant la nécessité d'augmenter les dépenses de défense "sur une période de temps prolongée".

Zelensky sous pression du camp Trump après leur échange tendu à la Maison Blanche

Une rencontre qui laisse des traces. Après la spectaculaire passe d'armes ce vendredi à la Maison Blanche entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, une question se pose: les États-Unis vont-ils définitivement lâcher le président ukrainien?

Le président américain, et son vice-président JD Vance, ont reproché à Zelensky de s'être montré irrespectueux et de manquer de gratitude envers leur pays pour leurs efforts visant à mettre fin au conflit entre l'Ukraine et la Russie.

Depuis ce face-à-face houleux, des hauts responsables américains ont laissé planer dimanche 2 mars l'idée que le dirigeant ukrainien pourrait devoir partir après ce clash sans précédent dans l'histoire de la diplomatie.

Et la colère provoquée par cet échange paraît loin d'être retombée. "Nous avons besoin d'un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz.

Notre article

Paris et Londres proposent une trêve partielle

Les alliés européens de l'Ukraine ont tenté dimanche de reprendre l'initiative lors du sommet à Londres. La France et le Royaume-Uni ont proposé une trêve partielle d'un mois en Ukraine.

Il s'agit d'une trêve "dans les airs, sur les mers" et concernant les frappes sur "les infrastructures énergétiques", a détaillé le président français Emmanuel Macron dans Le Figaro.

L'avantage d'une telle trêve, qui exclut les opérations terrestres, c'est qu'"on sait la mesurer" alors que le front est immense, "l'équivalent de la ligne Paris-Budapest", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a de son côté souligné qu'"un certain nombre de pays" avaient dit vouloir rejoindre "une coalition des bonnes volontés" pour défendre un futur accord de paix.

Les alliés de Kiev ont tenté de resserrer les rangs

Ébranlés par le rapprochement entre Washington et Moscou et sonnés par les virulentes attaques dont Volodymyr Zelensky a fait l'objet vendredi en mondovision à la Maison Blanche, les alliés de Kiev ont tenté dimanche de resserrer les rangs.

Invités par le Premier ministre britannique Keir Starmer, quinze dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, ont affiché leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie.

Vendredi à la Maison Blanche, devant les caméras du monde entier, Volodymyr Zelensky s'était vu accuser par M. Trump de "s'être mis en très mauvaise posture" et sommer de pactiser avec la Russie, faute de quoi les États-Unis le laisseraient "tomber".

Volodymyr Zelensky et ses alliés européens affinent leur réponse à Donald Trump

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé ce lundi travailler avec ses alliés européens à des "positions communes" pour tenter de convaincre le président américain Donald Trump de prendre en compte leurs intérêts face à la Russie.

La priorité est de parvenir à "une paix solide et durable, et (à un) bon accord concernant la fin de la guerre", a souligné le chef d'État ukrainien.

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