Guerre en Ukraine: Zelensky juge "très blessant" que Macron refuse d'employer le mot "génocide"

Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky - Montage photos AFP - Ludovic Marin - HANDOUT / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE
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Le croiseur russe Moskva "gravement endommagé" par une explosion de munitions
Des tirs de missiles ukrainiens ont provoqué un incendie à bord d'un croiseur russe, le Moskva, ont affirmé ce mercredi soir les autorités ukrainiennes. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les agences russes ont confirmé que le navire a été "gravement endommagé" par une explosion de munitions.
Près de 2000 civils tués depuis le début de l’invasion par les Russes
Plus d’un mois et demi après le début de l’invasion de l’Ukraine par les Russes le 24 février, le bilan humain est difficile à établir. Mais selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits humains, au moins 1932 civils sont morts depuis le début de la guerre.
Dans son rapport, mis en ligne ce mercredi, le Haut-Commissariat pour les droits humains a dénombré "4521 victimes civiles dans le pays: 1932 tuées et 2589 blessées"
Washington réaffirme que la Russie veut "détruire l'Ukraine et sa population civile"
La diplomatie américaine a justifié mercredi l'accusation de "génocide" portée la veille par Joe Biden contre la Russie, estimant que les forces russes voulaient "détruire l'Ukraine et sa population civile".
"Je pense qu'une fois que nous aurons pu réunir toutes les preuves, nous allons finir par arriver à la même conclusion que le président Biden, car ce qui se passe sur le terrain n'est pas un accident", a déclaré sur la chaîne CNN la numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland.
"C'est une décision intentionnelle prise par la Russie et par ses forces de détruire l'Ukraine et sa population civile", a-t-elle ajouté.
Un croiseur russe en feu après des tirs de missiles ukrainiens, selon les autorités ukrainiennes
Des tirs de missiles ukrainiens ont provoqué un incendie à bord d'un croiseur russe, le Moskva, ont affirmé mercredi soir les autorités ukrainiennes.
Un conseiller du président ukrainien, Oleksiï Arestovitch, a déclaré que "510 membres d'équipage" étaient à bord. Ces affirmations étaient invérifiables dans l'immédiat par l'AFP de source indépendante.
Le point sur la situation à 22 heures
• Des bombardements russes ont fait quatre morts et dix blessés à Kharkiv, selon les autorités locales. Un peu plus tôt, l’armée russe a menacé de frapper des "centres" de commandement à Kiev, accusant l’Ukraine de tentatives de sabotage et de frappes sur le territoire russe.
• Le Kremlin a jugé les propos de Joe Biden, qui a accusé Vladimir Poutine de "génocide" en Ukraine, d'"inacceptables".
• Emmanuel Macron a de son côté refusé de parler de "génocide", des propos jugés "très blessants" par Volodymyr Zelensky.
• La Suisse a repris le cinquième paquet de sanctions décidées par l’UE contre la Russie et a élargi la liste des personnes concernées.
• Joe Biden a annoncé la mise en place d’une nouvelle aide militaire à l’Ukraine de 800 millions d’euros.
Kharkiv: quatre civils tués et au moins 10 blessés dans des frappes russes, selon le gouverneur
Quatre civils ont été tués et au moins dix blessés dans des frappes russes mercredi sur Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur de la région.
"Dans la journée, les occupants ont continué à bombarder des quartiers résidentiels de Kharkiv (...) Quatre civils ont péri en une journée et dix autres blessés", a annoncé sur Telegram Oleg Synegoubov.
Le président polonais dénonce du "terrorisme" mené par la Russie en Ukraine
Le président polonais Andrzej Duda, en visite à Kiev, a estimé mercredi que la Russie ne menait pas une simple guerre en Ukraine mais était coupable de "terrorisme" et de "cruauté".
"Ce n'est pas une guerre, c'est du terrorisme. Si quelqu'un envoie des avions et des soldats pour bombarder des zones résidentielles et tuer des civils, ce n'est pas la guerre. C'est de la cruauté, du banditisme, du terrorisme", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, jugeant qu'il s'agissait là "du visage de l'agression russe contre l'Ukraine".
Pour Zelensky, le refus de Macron de dénoncer un "génocide" en Ukraine est "très blessant"
Le refus mercredi du président français Emmanuel Macron de dénoncer un "génocide" en Ukraine par l'armée russe est "très blessant", a déploré son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
"S'ils sont vrais, de tels propos sont très blessants pour nous", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse commune avec les chefs d'Etat polonais, lituanien, estonien et letton, en visite à Kiev.
Trudeau évoque à son tour un "génocide" en Ukraine
Le Premier ministre du Canada Justin Trudeau a pour la première fois évoqué un "génocide" en Ukraine, emboîtant le pas au président américain Joe Biden, qui a utilisé ce même terme la veille.
"On peut de plus en plus parler de génocide", a-t-il déclaré mercredi face à des journalistes qui l'interrogeaient sur les propos du président américain, au Québec. Jusqu'à présent, Justin Trudeau avait refusé d'employer ce mot.
Moscou sanctionne 398 parlementaires américains par mesure de représailles
La Russie a annoncé mercredi que 398 membres du Congrès des Etats-Unis seront interdits d'entrer sur son territoire, en représailles à une mesure similaire prise par Washington pour punir l'offensive russe en Ukraine.
"En réaction à une nouvelle vague de sanctions anti-russes prises le 24 mars par l'administration Biden contre 328 députés de la Douma (...) des mesures punitives 'réciproques' sont prises contre 398 membres de la Chambre des représentants du Congrès des Etats-Unis", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.
Biden annonce une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars à l'Ukraine
Joe Biden a annoncé mercredi au président ukrainien Volodymyr Zelensky une nouvelle aide militaire des Etats-Unis de 800 millions de dollars, notamment des équipements lourds, selon un communiqué de la Maison Blanche.
Cette nouvelle tranche d'aide contiendra des équipements "très efficaces que nous avons déjà livrés" à l'Ukraine, mais aussi "de nouvelles capacités", ce qui comprend notamment "des systèmes d'artillerie" et des "moyens de transport blindés", a précisé l'exécutif américain, qui dit avoir aussi donné son feu vert au transfert d'hélicoptères.
Un député ukrainien affirme que la Russie a utilisé des armes chimiques
Le député de Marioupol Iaroslav Zheleznyak a affirmé sur BFMTV ce mercredi que la Russie a utilisé des armes chimiques contre l'Ukraine.
"La Russie a utilisé des armes chimiques, c'est un fait qui a été confirmé par les militaires ukrainiens et par les autorités locales" a-t-il déclaré avant d'ajouter: "malheureusement le monde n'a pas réagi à ce moment-là, donc on attend toujours que les Occidentaux soient préoccupés par cela".
D'après lui, du gaz paralysant et des bombes au phosphore ont été utilisés par l'armée russe.
"La maison de ma soeur a été bombardée et incendiée par une bombe à phosphore et on n'a pas entendu de réaction forte de l'occident" a-t-il dénoncé.
Le député a appelé à une réaction "plus sévère" des pays occidentaux et à de nouvelles aides de la part de la France.
Civils tués en Ukraine: pour un député ukrainien, "le fait que Macron ne reconnaisse pas un génocide est scandaleux"
Sur BFMTV, le député de Marioupol Iaroslav Zheleznyak a dénoncé le refus d'Emmanuel Macron d'utiliser le mot "génocide" pour qualifier les actions de Vladimir Poutine.
"Le fait que Macron ne reconnaisse pas un génocide, c'est scandaleux", a-t-il déclaré, appelant les Français "à ne pas avoir peur de Poutine".
Un député de Marioupol assure que "les soldats ukrainiens ne se sont pas rendus"
Interrogé sur BFMTV, le député de Marioupol Iaroslav Zheleznyak a assuré que plus de 1000 soldats ukrainiens "ne se sont pas rendus" aux forces russes à Marioupol, contrairement à ce qu'a affirmé le porte-parole de l'armée russe.
"Tout ce qui vient de la Russie est à considérer comme une blague" a-t-il commenté, qualifiant le porte-parole du ministère russe de la défense de "clown".
"On résiste à Poutine depuis presque deux mois, l'armée russe n'arrive pas à capturer Marioupol, on a suffisamment de forces pour résister" a ajouté le député.
L'ONU affirme qu'un cessez-le-feu à des fins humanitaires n'est "pas possible actuellement"
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé mercredi qu'un "cessez-le-feu général" à des fins humanitaires "ne (semblait) pas possible actuellement" en Ukraine, un objectif qu'il avait confié récemment à l'un de ses adjoints envoyé à Moscou.
"C'est ce à quoi nous appelions, pour des raisons humanitaires, mais cela ne semble pas possible", a-t-il dit lors d'une conférence de presse, en indiquant que l'ONU attendait toujours des réponses de la Russie à des propositions concrètes pour des évacuations de civils et garantir un acheminement d'aide humanitaire dans les zones en guerre.
Biden a parlé avec Zelensky de l'aide américaine à l'Ukraine
Le président américain Joe Biden a appelé mercredi son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour "le tenir au courant du soutien continu des Etats-Unis" à son pays, a indiqué la Maison Blanche.
Le président ukrainien a pour sa part déclaré sur Twitter que les deux dirigeants avaient "discuté d'un nouveau plan d'aide militaire et potentiellement économique".
La conversation, qui a duré près d'une heure, a eu lieu alors que, selon des médias américains, Washington s'apprête à annoncer la livraison à Kiev de nouveaux équipements militaires, d'une valeur cumulée de plusieurs centaines de millions de dollars.
L'armée russe menace de frapper des "centres" de commandement à Kiev
L'armée russe a menacé mercredi de frapper des centres de commandement dans la capitale ukrainienne Kiev, que Moscou a renoncé pour l'heure à prendre, accusant l'Ukraine de tirs et de sabotages sur le territoire russe.
"Nous voyons des tentatives de sabotage et de frappes des forces ukrainienne sur des cibles sur le territoire de la Fédération de Russie. Si de tels événements se poursuivent, des frappes seront menées par l'armée russe sur des centres de prise de décision, y compris à Kiev, ce que l'armée russe s'est retenue de faire jusqu'à présent", a déclaré Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense.
L'Agence spatiale européenne rompt sa coopération avec les missions lunaires russes
L'Agence spatiale européenne (ESA) a décidé mercredi l'arrêt de sa coopération avec Moscou sur des missions lunaires russes embarquant des expériences robotiques d'exploration, après la suspension de missions plus importantes vers Mars notamment, en riposte à l'invasion de l'Ukraine.
"Comme pour la mission ExoMars, l'agression russe à l'égard de l'Ukraine et les sanctions qui en résultent (...) mettent l'ESA dans l'impossibilité de mener à bien la coopération prévue à des fins d'exploration lunaire", a indiqué l'organisation, qui comprend 22 États membres, à l'issue d'un conseil extraordinaire.
Les séparatistes de Lougansk disent contrôler plus de "80 à 90%" de la région
Léonid Passetchnik, le chef des séparatistes pro-russes de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, a affirmé mercredi que ses troupes contrôlaient désormais "80 à 90%" de cette région ukrainienne, qui est l'une des cibles prioritaires du Kremlin.
Selon lui, les "nazis" ukrainiens contrôlent encore dans la région "la ville de Kremennaïa, une partie de celle de Roubijné, Severodonetsk, Lissitchansk et une partie de Popasnaïa".
"Dès que nous aurons libéré (toute la région), nous prendrons une décision pour fournir une aide éventuelle à nos frères de Donetsk, et, éventuellement, à la Fédération de Russie", a-t-il poursuivi Léonid Passetchnik.
L'AFP n'a pas pu confirmer ces déclarations de source indépendante.
Au coeur d'une polémique, le géant indien Infosys se retire de la Russie
Le géant indien des logiciels Infosys, au centre d'une polémique, a annoncé mercredi qu'il "transférait" ses activités en Russie hors de ce pays, en raison du conflit en Ukraine.
Infosys a fait cette annonce au moment même où le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak, est critiqué pour la participation d'environ 1 milliard de dollars détenue par son épouse Akshata Murty dans cette société indienne cofondée par son père, N.R. Narayana Murthy, et dont la capitalisation boursière s'élève à 100 milliards de dollars.
Le chancelier de l'Echiquier et son épouse sont accusés de tirer profit des activités d'Infosys en Russie, et ce malgré les sanctions occidentales imposées à Moscou après l'invasion de l'Ukraine le 24 février.
Comment Kramatorsk est devenu un objectif prioritaire de la Russie
Avant l'attaque russe qui semble désormais irrémédiable, les habitants désertent peu à peu cette cité industrielle de l'est de l'Ukraine, alors que l'armée se met en place dans la région.
La Suisse reprend le cinquième paquet de sanctions de l'UE contre la Russie
La Suisse a repris mercredi le cinquième paquet de sanctions de l'Union européenne contre la Russie, qui concernent notamment le charbon, et a élargi la liste des personnes visées, incluant également les filles de Vladimir Poutine.
Ces nouvelles sanctions entrent en vigueur mercredi à 18H00 locales (16H00 GMT), indique le gouvernement.
"Ces mesures auront un impact sur notre économie", a déclaré le Conseiller fédéral Guy Parmelin, ministre de l'Economie, lors d'une conférence de presse à Berne, estimant néanmoins qu'il devrait rester "supportable", "même si certaines branches ou entreprises seront peut-être touchées plus fortement que d'autres"
Olaf Scholz n'envisage pas à ce stade d'aller à Kiev
Olaf Scholz a fait savoir mercredi ne pas envisager à ce stade d'aller à Kiev comme le lui demande le président Volodymyr Zelensky, jugeant au passage "irritante" la décision de ce dernier de ne pas recevoir le chef de l'Etat allemand.
Le chancelier s'est contenté de réitérer qu'il était en contact régulier avec le chef de l'Etat ukrainien et qu'il était par ailleurs allé à Kiev peu avant le déclenchement de l'invasion russe le 24 février, suggérant qu'une visite n'était pas à l'ordre du jour.
"Il n'y pas presque aucun autre chef d'Etat ou de gouvernement qui a des contacts aussi intensifs avec moi", a insisté le chef de l'exécutif allemand.
La Russie met en garde les Occidentaux contre une "déstabilisation" en Bosnie
L'ambassade de Russie a mis en garde mercredi l'Occident contre une "possible déstabilisation" de la Bosnie dont il porterait la responsabilité, au lendemain de la suspension par le représentant international dans le pays des Balkans Christian Schmidt d'une loi séparatiste controversée de l'entité serbe.
Cette décision a été qualifiée d'"illégitime" par l'ambassade de Russie à Sarajevo qui a réclamé dans un communiqué qu'elle soit "annulée" par le comité directeur du Conseil de la mise en oeuvre de la paix en Bosnie (PIC).
"Si certains membres du comité directeur du PIC continuent à céder au comportement arbitraire de Christian Schmidt (...) toute la responsabilité d'une possible déstabilisation en Bosnie-Herzégovine retombera sur des représentants de la communauté internationale", avertit l'ambassade russe.
Jersey gèle plus de 7 milliards de dollars d'actifs "soupçonnés d'être liés" à Roman Abramovitch
Les autorités de Jersey, dépendance de la couronne britannique, ont annoncé mercredi le gel "d'actifs estimés à plus de 7 milliards de dollars soupçonnés d'être liés" à l'oligarque russe Roman Abramovitch, en vertu d'une décision de justice.
Des perquisitions ont aussi été effectuées dans des locaux à Jersey "soupçonnés d'être liés aux activités commerciales" de Roman Abramovitch, selon le communiqué. L'oligarque figure sur la liste de personnes sanctionnées par le Royaume-Uni dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février.
Le Kremlin écarte l'idée d'échanger un proche de Poutine arrêté en Ukraine
Le Kremlin a esquivé mercredi l'idée d'échanger le député et homme d'affaires ukrainien Viktor Medvedtchouk, un proche de Vladimir Poutine arrêté en Ukraine et que Kiev propose de remettre à Moscou contre la libération de prisonniers détenus en Russie.
"Concernant l'échange évoqué avec tant d'ardeur et de plaisir par différentes personnalités à Kiev, Medvedtchouk n'est pas un citoyen russe, il n'a aucun lien avec l'opération militaire spéciale (en Ukraine), c'est un politicien étranger", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
"Nous ne savons absolument pas s'il souhaite que la Russie prenne part à la résolution de l'affaire calomnieuse le visant", a poursuivi Dmitri Peskov.
Une artiste arrêtée en Russie pour avoir critiqué l'offensive en Ukraine
La justice russe a annoncé mercredi l'incarcération jusqu'au 31 mai d'Alexandra Skotchilenko, une artiste qui avait remplacé des étiquettes de produits dans un supermarché par des messages contenant des informations "fausses" sur l'offensive militaire de Moscou en Ukraine.
Elle est accusée d'avoir propagé de "fausses informations" sur l'armée russe, un crime passible d'une lourde peine de prison, a indiqué le service de communication des tribunaux de Saint-Pétersbourg dans un communiqué.
"C'est un crime sérieux", a affirmé cette source, estimant que l'artiste était "motivée par une hostilité politique envers la Fédération de Russie".
Alexandra Skotchilenko a plusieurs fois critiqué l'intervention en Ukraine sur les réseaux sociaux. Elle avait été condamnée à une amende le mois dernier pour avoir manifesté contre l'offensive.
L'UE va permettre aux réfugiés ukrainiens de convertir leur argent
Les pays membres de l'Union européenne ont décidé mercredi de permettre aux réfugiés ukrainiens de convertir sans frais jusqu'à 10.000 hryvnias (environ 310 euros) dans la monnaie de leur pays d'accueil, a annoncé mercredi le Conseil européen.
L'accord trouvé par les ambassadeurs à Bruxelles a été soumis pour validation aux capitales et la mesure devrait entrer en vigueur le 19 avril.
"L'objectif est de soutenir davantage les réfugiés qui éprouvent des difficultés à convertir leurs billets dans des monnaies de l'UE", explique le communiqué du Conseil de l'UE, l'instance des Etats membres.
L'exécutif européen a également proposé de verser 40 euros par semaine pour chaque exilé accueilli, pour une période maximum de 13 semaines.
Les autorités ukrainiennes affirment qu'il est impossible de contrôler la radioactivité à Tchernobyl
Les autorités ukrainiennes ne parviennent pas à rétablir les moyens de surveillance de la radioactivité à Tchernobyl, dans le nord de l'Ukraine, où les soldats russes ont créé selon elles un réseau souterrain lorsqu'ils ont occupé le site du pire accident nucléaire jamais survenu.
"Le système pour contrôler le niveau de radioactivité dans la zone interdite ne fonctionne toujours pas", a déclaré Evguen Kramarenko, à la tête de l'agence d'Etat chargée de la zone interdite de Tchernobyl. "Les serveurs qui gèrent ces informations ont disparu", a-t-il ajouté, au cours d'une visioconférence suivie par l'AFP. "Nous ne pouvons pas dire si (la zone) est entièrement sans danger."
Selon lui, "tant que l'électricité n'est pas rétablie et que les employés n'ont pas l'autorisation des forces armées de se rendre dans les points de contrôle de la radioactivité, nous ne pouvons pas évaluer les dommages subis."
Les présidents polonais et baltes sur des lieux de "douleur et de souffrance" en Ukraine
Les présidents polonais et baltes se sont rendus mercredi à Borodianka, une ville ukrainienne près de Kiev que le président lituanien Gitanas Nauseda a dépeinte comme "imprégnée de douleur et de souffrance".
"C'est ici que le côté sombre de l'humanité a montré son visage", a écrit sur Twitter le chef de l'Etat lituanien, après une escale à Borodianka, qui avait été détruite par les bombes et le théâtre d'exactions présumées pendant la longue occupation russe.
Cet endroit est "imprégné de douleur et de souffrance. Des Ukrainiens civils ont été assassinés et torturés ici", a-t-il dit, affirmant que "les crimes de guerre brutaux commis par l'armée russe ne resteront pas impunis. Les criminels de guerre doivent être poursuivis au niveau international". "Cette guerre, on doit la gagner", a insisté le président lituanien.
Ukraine: la secrétaire au Trésor avertit Pékin que sa position sur la Russie menace son "intégration" dans l'économie mondiale
Janet Yellen, a mis en garde ce mercredi la Chine quant à sa position vis-à-vis de la Russie, qui menace selon elle son "intégration" dans l'économie mondiale.
"L'attitude du monde envers la Chine et sa volonté d'embrasser une intégration économique plus poussée, pourraient bien être affectées par la réaction de la Chine à notre appel à une action résolue contre la Russie", a averti la ministre de l'Economie et des Finances de Joe Biden, dans un discours à l'Atlantic Council, un groupe de réflexion américain.
Ukraine: le Kremlin juge "inacceptable" que Biden accuse Poutine de génocide
Après que Joe Biden a pour la première fois accusé son homologue russe Vladimir Poutine de mener un "génocide" en Ukraine mardi, le Kremlin a réagi ce mercredi jugeant "inacceptables" les propos du président américain.
"Notre désaccord est catégorique et nous considérons que de telles tentatives de déformer la réalité sont inacceptables, d'autant plus qu'elles viennent du président des Etats-Unis, pays dont les agissements dans l'histoire récente sont bien connus", a commenté Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
Jusqu'ici le mot avait été employé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky mais jamais par l'administration américaine
Ukraine: Zelensky appelle l'Europe à agir avant que la Russie n'attaque d'autres pays
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ce mercredi l'Europe à agir plus rapidement contre la Russie, estimant que l'"on peut soit arrêter la Russie soit perdre toute l'Europe de l'Est".
"Si l'Europe perd du temps, la Russie utilisera ce temps pour étendre la zone de guerre à d'autres pays", a-t-il dit dans un discours prononcé à l'attention du Parlement estonien.
"L'Ukraine est une scène de crime" selon le procureur de la Cour pénale internationale
Alors que l'ambassade de Russie en France évoquait le massacre de Boutcha comme une "mise en scène", ce mercredi le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan a qualifié l'Ukraine entière de "scène de crime", lors d'une visite à Boutcha.
"L'Ukraine est une scène de crime. Nous sommes ici parce que nous avons de bonnes raisons de penser que des crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis. Nous devons transpercer le brouillard de la guerre pour parvenir à la vérité", a-t-il déclaré à la presse lors de cette ville, où des centaines de civils, selon les autorités ukrainiennes, ont été retrouvés morts après l'occupation russe.
Le point sur la situation à 13 heures
- Sept personnes ont été fusillées mardi dans une maison d'un village de la région de Kherson dans le sud de l'Ukraine par des militaires russes, a annoncé ce mercredi le parquet général ukrainien.
- Plus d'un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes dans la ville de Marioupol, port stratégique de la mer d'Azov assiégé depuis des semaines, a affirmé mercredi le ministère de la Défense russe.
- Le président américain Joe Biden a pour la première fois accusé son homologue russe Vladimir Poutine de mener un "génocide" en Ukraine, mardi.
- Les corps de plus de 1500 soldats russes dans les morgues de Dnipro
- Dans une allocution diffusée mardi sur les réseaux sociaux, le président ukrainien Volodymyr Zelensky propose "d'échanger" le proche de Poutine arrêté contre les Ukrainiens en captivité
- "21 000 personnes ont été tuées à Marioupol", selon les estimations du maire de la ville ukrainienne, invité mardi sur BFMTV.com. >> Tous les détails dans notre article.
Un chien ukrainien célébré pour avoir réussi à détecter 150 mines russes
Le site de la mission civile de l'Union européenne (EUAM Ukraine) a partagé l'histoire d'un chien qui, depuis le début de l'invasion russe, a réussi à détecter 150 mines, selon les autorités ukrainiennes, ce qui a "sauvé des vies".
Ce Jack Russell Terrier est âgé de deux ans, s'appelle Patron, et "a un talent exceptionnel pour détecter les explosifs", assure l'organisme. Il a été personnellement remercié par le ministre de l'Intérieur ukrainien pour ses services.
Ukraine: sept personnes fusillées par des militaires russes dans un village
Sept personnes ont été fusillées mardi dans une maison d'un village de la région de Kherson dans le sud de l'Ukraine par des militaires russes, a annoncé mercredi le parquet général ukrainien.
"Selon l'enquête, les militaires russes ont fusillé six hommes et une femme dans le village Pravdyné. Ayant l'intention de dissimuler le crime, les occupants ont fait exploser la maison où se trouvaient les corps des personnes fusillées", a indiqué le parquet dans un communiqué.
Reddition d'un millier de soldats à Marioupol, selon Moscou
Plus d'un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes dans la ville de Marioupol, port stratégique de la mer d'Azov assiégé depuis des semaines, a affirmé mercredi le ministère de la Défense russe.
"Dans la ville de Marioupol, dans la zone de l'usine métallurgique Ilitch (...) 1026 militaires ukrainiens de la 36ème brigade marine ont volontairement déposé les armes et se sont rendus", selon le ministère.
Des blessés et des bâtiments détruits par des bombardements dans la région de Donetsk
Le chef de l'administration militaire régionale de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, a fait état ce mercredi de sept blessés à Tcherkaske, dans la région de Donetsk (Donbass) avec plusieurs bâtiment "endommagés".
Dans la ville d'Avdiivka "les dommages sont : une maison et une infrastructure municipale" et à Velyka Novosilka, une maison a été touchée par des bombardements selon lui.
7 personnes tuées dans des frappes russes dans la région de Kharkiv en 24h
Sept personnes ont été tuées dans des frappes russes dans la région ukrainienne de Kharkiv (nord-est) au cours des dernières 24 heures, a indiqué ce mercredi le gouverneur régional.
"Sept personnes ont été tuées" et 22 autres blessées, a indiqué le gouverneur Oleg Synegoubov sur Telegram en précisant qu'un garçon de deux ans blessé il y a deux jours dans un bombardement a succombé à ses blessures mardi à l'hôpital.
Zelensky appelle les États-Unis à lui fournir "plus d'armes lourdes"
Nous sommes reconnaissants de l’aide américaine fournie jusqu’à présent", a écrit dans la nuit de mardi à mercredi sur Twitter le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais, "nous avons besoin de toute urgence de plus d’armes lourdes pour empêcher de nouvelles atrocités russes".
Le président lituanien en route pour Kiev
Le président de la Lituanie Gitanas Nauseda est en route pour Kiev, portant un "message fort de soutien politique et d'assistance militaire", selon une de ses déclarations sur Twitter. "La Lituanie continuera de soutenir le combat de l'Ukraine pour sa souveraineté et sa liberté", écrit-il.
Alerte pour des milliers d'enfants d'orphelinats ukrainiens
Bloqués ou déplacés sous les bombes, relocalisés dans des pays lors d'initiatives parfois peu encadrées et via des zones frontières hantées par des trafiquants, les dizaines de milliers d'enfants placés dans des institutions en Ukraine, dont la vie était précaire avant la guerre, sont dans une situation "chaotique", alertent ONG et experts.
L'Ukraine est un cas hors norme, avec le plus grand nombre en Europe d'enfants placés (évalué à au moins 100.000 par le HCR) dans un vaste réseau fermé et souvent dysfonctionnel d'orphelinats, internats, ou institutions pour handicapés. Il y avait donc "des dizaines de milliers d'enfants vivant dans ces institutions avant la guerre, c'est énorme...", observe Geneviève Colas, coordinatrice du collectif "Ensemble contre la traite des êtres humains" pour le Secours catholique Caritas France.
Zelensky propose "d'échanger" le proche de Poutine arrêté contre les Ukrainiens en captivité
Dans une allocution diffusée ce mardi sur les réseaux sociaux, le président ukrainien Volodymyr Zelensky propose "d'échanger" le proche de Poutine arrêté contre les Ukrainiens en captivité
"Je propose à la Fédération de Russie d'échanger cet homme contre nos garçons et nos filles qui sont actuellement en captivité en Russie"
Au moins 20.000 morts à Marioupol
"21 000 personnes ont été tuées à Marioupol", selon les estimations du maire de la ville ukrainienne, invité ce mardi sur BFMTV.com
"Nous pouvons dire qu'entre 20 et 22.000 personnes sont mortes" dans cette ville, a quant à lui déclaré Pavlo Kirilenko, le gouverneur ukrainien de la région de Donetsk, lors d'un entretien avec la chaîne de télévision américaine CNN.
Biden accuse Poutine de "génocide"
Le président américain Joe Biden a pour la première fois accusé son homologue russe Vladimir Poutine de mener un "génocide" en Ukraine, ce mardi.
Le mot était jusque-là employé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky mais jamais par l'administration américaine: "Oui, j'ai appelé ça un génocide", a dit Joe Biden à des journalistes lors d'un déplacement dans l'Iowa, quelques heures après avoir évoqué ce terme lors d'un discours consacré à la lutte contre l'inflation.
"Il est de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d'effacer l'idée même de pouvoir être un Ukrainien", a développé le président américain. Si "les avocats, au niveau international", trancheront sur la qualification de génocide, "pour moi, cela y ressemble bien", a-t-il assuré.
Bonjour à tous!
Bienvenue dans ce direct consacré au 49e jour de la guerre en Ukraine.