BFMTV
Société

Paris: le chauffeur de taxi agressé à coups de talons aiguille est mort

Violemment agressé par des passagers la semaine dernière, le chauffeur de taxi parisien est mort ce jeudi.

Violemment agressé par des passagers la semaine dernière, le chauffeur de taxi parisien est mort ce jeudi. - Loïc Venance - AFP

Victime d'un malaise cardiaque après avoir eu une altercation la semaine dernière à Paris avec des passagers ivres, l’homme n’a pas survécu. Les trois agresseurs, âgés de 25, 26 et 28 ans, ont été mis en examen samedi, et deux d'entre eux ont été écroués.

Il n’a pas survécu. Le chauffeur de taxi, victime d'un malaise cardiaque après avoir eu une altercation à Paris avec des passagers la semaine dernière, est décédé jeudi, a-t-on appris de source policière.

Les trois passagers, un homme de 26 ans et deux femmes de 25 et 28 ans, soupçonnés d'avoir agressé jeudi dernier cet homme de 56 ans, ont été mis en examen samedi et deux d'entre eux ont été écroués.

Les trois passagers ont été mis en examen pour violences volontaires en réunion et sous l'emprise d'alcool et de stupéfiants, ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours.

Coups de talons aiguille

Le 11 septembre, au petit matin, le chauffeur de taxi avait eu une altercation avec quatre clients, qui sortaient ivres de discothèque, selon une source policière. "Excédé, il leur avait demandé de descendre de son véhicule". Une bagarre avait alors éclaté.

Le premier coup avait été donné par le chauffeur. Mais un passager avait rapidement pris le dessus et "le chauffeur avait alors reçu plusieurs coups de talons aiguille", avait raconté cette source policière, qui précisait que le quatrième passager est hors de cause.

Emotion chez les chauffeurs de taxi

La police, appelée dans le VIIe arrondissement de Paris, avait emmené le taxi et ses trois clients au commissariat. A son arrivée, le chauffeur avait fait un malaise cardiaque et avait été pris en charge par le Samu. Selon une source policière, il avait déjà des antécédents cardiaques.

L'agression avait suscité l'émotion de ses collègues, qui s'étaient rassemblés vendredi avec leur véhicule non loin de l'hôpital Necker (sud-ouest de Paris), où avait été admise le chauffeur de taxi, à l'appel de plusieurs syndicats.

V.R. et C. P. avec AFP