GRAND ANGLE - les proches d'Ayoub El Khazzani se confient à BFMTV

BFMTV s'est rendue à Algesiras, où vit encore une grande partie de la famille d'Ayoub El Kazzhani, le tireur présumé du Thalys, mis en examen et écroué dans la nuit de mardi à mercredi. Tous décrivent un jeune homme très agréable.

BFMTV a rencontré à Algésiras les proches d'Ayoub El Khazzani, le tireur présumé du Thalys, mis en examen et écroué dans la nuit de mardi à mercredi. Son père, Mohamed El Khazzani s'est dit anéanti par les faits qui sont reprochés à son fils. "J'ai appris la nouvelle par la police samedi. Il était 12h30. C'est comme si j'étais mort. C'était mon fils préféré, il était très beau, il aimait le foot et pêcher. C'était un bon vivant".

Tous décrivent un jeune homme très agréable. "Il était très gentil mais il portait la barbe, avec le petit chapeau blanc et un long vêtement blanc", confie sous couvert d'anonymat une ancienne voisine de la famille El-Khazzani. "Quand j'ai vu ce qu'il s'est passé à la télé, je suis restée bouche bée, parce qu'il était très agréable. Quand il descendait les escaliers, il disait bonsoir madame".

"Quand il a quitté Madrid, il a changé de vie"

L'imam Kamal Cheddad, président du centre islamique d'El Saladillo, la communauté musulmane d'Algesiras a noté un changement dans la personnalité d'Ayoub El Khazzani: "Quand il a quitté Madrid, on peut dire qu'il a changé de vie. Il était dans la drogue, et en arrivant, il a arrêté la drogue. Il a demandé pardon à Dieu. Il regrettait tout ce qu'il avait fait de mal à Madrid. Il priait dans toutes les mosquées de sa ville, pas seulement dans une".

Quant au frère du tireur présumé, il assure ne pas l'avoir vu depuis un an et demi mais lui avoir parlé au téléphone il y a une vingtaine de jour. Une conversation très courte pour prendre des nouvelles, Imran El Khazzani à BFMTV. "Il m'a dit qu'il allait bien, qu'il était en Belgique où il travaillait sur un marché. Je n'ai pas pu vérifier. Il n'a rien dit sur ce qu'il allait faire dans le train".

C. P.