BFMTV
Société

Crash de l'A320: "entre 70 et 80 ADN identifiés", annonce le procureur de Marseille

Une unité d'identification est installée près des lieux du crash pour tenter d'identifier le corps des 150 victimes.

Une unité d'identification est installée près des lieux du crash pour tenter d'identifier le corps des 150 victimes. - Gendarmerie nationale

Cinq jours après le crash de l'A320, les enquêteurs ont pu isoler près de 80 ADN qui doivent permettre à l'identification des victimes. Un chemin d'accès est également en construction pour permettre à des véhicules tout-terrain d'évacuer de gros débris.

Le travail des enquêteurs est lent et minutieux. Depuis mardi et le jour du crash de l'Airbus A320 de la Germanwings dans lequel 150 personnes ont perdu la vie, une cinquantaine de gendarmes et sauveteurs s'activent sur les lieux du drame avec pour principale mission de collecter les restes humains.

Vendredi, le colonel Patrick Touron, directeur-adjoint de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale, expliquait qu'aucun "corps intact" n'avait été retrouvé par les enquêteurs. Pour tenter d'identifier les victimes, les équipes de recherche ont dû s'appuyer sur l'ADN fourni par les proches des victimes.

Comparaison avec les échantillons fournis par les familles

Cette tâche délicate aurait déjà porté ses fruits. Selon le procureur de Marseille, joint par BFMTV, "entre 70 et 80 ADN distinctes avaient été isolés". Cette avancée va permettre de procéder désormais à l'identification des corps.

Cette phase va être réalisée grâce à la comparaison avec "des échantillons ante-mortem" fournis par les familles. A ce jour, 4.500 échantillons ont été livrés par les proches des victimes du crash pour faciliter le travail des enquêteurs. 

Mais les recherches sont rendues difficiles par le terrain montagneux. Pour faciliter le travail des enquêteurs, un chemin d'accès est en voie d'aménagement, a également indiqué dimanche le procureur de Marseille. Le chemin qui devrait être terminé d'ici lundi soir permettra à des véhicules tout-terrain de se rendre sur place. L'accès facilitera notamment l'évacuation des grosses pièces de carlingue, difficiles à hélitreuiller.

J.C. avec Ani Basar