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Société

Automobile: 25 millions d'amendes en 2014

Jacques Demarthon

Jacques Demarthon - AFP

Le nombre de procès-verbaux a augmenté de 1,5% l'année dernière, selon une étude d'Auto Plus publiée vendredi 4 septembre. Le magazine note aussi une hausse importante des délits de fuite.

Il faut croire que les autorités ont eu la main plus lourde avec les automobilistes en 2014. L'an passé 25 millions de procès-verbaux ont été dressés, soit 1,5% de plus qu'en 2013, révèle une étude d'Auto Plus, publiée vendredi 5 septembre.

Si les motifs de sanction sont nombreux (196 raisons différentes!) les excès de vitesse concernent plus de la moitié de ces amendes. Et d'ailleurs la plupart d'entre eux sont de "petits" écart. 90% des PV pour excès de vitesse sont liés à des dépassements de moins de 20 km/heure.

Hausse "inquiétante" des entraves aux autorités

Au total 12,8 millions de PV pour excès de vitesse ont été établis en 2014, soit une hausse de 11,5%. Mais, comme le souligne le Bien public, cette augmentation à deux chiffres doit être relativisée. En 2013, de nombreux actes de vandalisme avaient été recensés sur les radars automatiques, qui avaient moins flashé.

Mais au-delà des excès de vitesse, Auto Plus détaille aussi l'évolution des autres infractions. Et le magazine souligne à ce titre une hausse "inquiétante" des entraves aux autorités. Ainsi, les délits de fuite ont explosé de 23%, à 170.000, ce qui représente ainsi 465. Dans la même veine, les refus d'obtempérer ont bondi de 19% à 28.631 unités.

Moins de défaut de ceinture

Par ailleurs, le budget serré des automobilistes français se ressent. Les amendes dressées pour un contrôle technique non effectué en témoignent (+15%) de même que celles pour défaut d'assurance (+19%). Néanmoins, la palme de la plus forte progression revient toutefois à la circulation dans un couloir de bus (+88%!).

Au chapitre des bonne nouvelles, Auto Plus remarque que les amendes pour le non port de la ceinture chute drastiquement (-18%, par rapport à 2013). De même, le nombre d'automobiliste sanctionné pour avoir téléphoné au volant est en net recul (-15%).

Interrogée par Le Parisien, la présidente de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrichon reste dubitative sur ce dernier chiffre: "j'ai du mal à la croire car tous les sondages montrent une augmentation constante de l'usage du SMS et du portable au volant, notamment chez les jeunes".

Julien Marion