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UMP: Bruno Le Maire convaincu qu'il y aura "une surprise XXL"

Bruno Le Maire, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, est candidat à la primaire UMP.

Bruno Le Maire, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, est candidat à la primaire UMP. - AFP

CAFE POLITIQUE - Bruno Le Maire, candidat à la primaire de l'UMP, était l'invité de France 5, ce dimanche. La concurrence ne l'effraie pas. Il a d'ailleurs évoqué une "surprise XXL" dans la course qui l'oppose à l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy pour prendre la tête de l'UMP.

L'ancien ministre de l'Agriculture de Nicolas Sarkozy est déterminé. Invité sur le plateau de C-Politique sur France 5, le 26 octobre, l'ex-ministre a notamment évoqué la future présidence de l'UMP pour laquelle il est candidat et où il entend créer la surprise.

"Une surprise XXL"

Bruno Le Maire n'est pas du genre à douter, même face à son principal adversaire Nicolas Sarkozy. Il le répète partout d'ailleurs, comme une méthode coué. Revenant sur la Une de l'Express qui évoquait une guerre des chefs à l'UMP Sarkozy-Fillon, il a précisé: "Le 29 novembre prochain, les militants ne choisissent pas le futur candidat à l'élection présidentielle, ils choisissent le président de l'UMP" avant d'ajouter: "je suis convaincu que les militants vont créer une surprise comme on en a rarement vu dans la vie politique française depuis ces dernières années, une surprise XXL".

"Je ne cherche pas un poste"

Se rangera-t-il derrière celui qui l'a emporté si ce n'est pas lui?. "Non, je ne cherche pas un poste, je cherche le rassemblement", a assuré Bruno Le Maire.

Puis, "je ne suis pas candidat aujourd'hui aux primaires de l'UMP pour 2017, je suis candidat à la présidence de l'UMP. Et le 2 janvier, je ne serai pas candidat aux primaires, je serai président de l'UMP et j'organiserai les primaires", a martelé Bruno Le Maire, en homme déterminé.

Valls joue la crise de régime

Bruno Le Maire a ensuite visé la majorité et accusé Manuel Valls "de jouer la crise de régime" face à François Hollande "pour être en mesure de se présenter à l'élection présidentielle de 2017". "Il cherche à trouver un moyen de se démarquer de François Hollande et de l'obliger à faire un choix : soit vous me suivez, soit je m'en vais", a-t-il ajouté.

"Le seul rôle de Manuel Valls devrait être d'obtenir de ses députés les changements radicaux dont la France a besoin. Il en est loin", a encore lancé Bruno Le Maire.

"Dans cette situation politique qui est sans doute sans précédent, où il y a une fois un désastre économique et une crise de régime qui menace, le rôle de la droite est de s'unir comme jamais, de se rassembler comme jamais et de faire des propositions, unie et forte", a-t-il estimé.

Claudie Merot