Jean-Christophe Cambadélis: "Le vote utile, c'est toujours le PS!"

Au micro de BFM Politique ce dimanche, Jean-Christophe Cambadélis a voulu réaffirmer le leadership du Parti socialiste (PS) sur la gauche. Répondant aux questions de Jean-Baptiste Boursier, le premier secrétaire a nié que son clan soit débordé par les montées conjointes de Jean-Luc Mélenchon et d'Emmanuel Macron dans l'opinion publique.
"C'est zéro"
Confiant, il a élaboré son diagnostic de la situation:
"Il n y a pas de dynamique. Pour l’instant, ni Macron, ni le candidat putatif de la gauche, ni Mélenchon ne gagne la présidentielle. Donc, pour moi, c’est zéro. C’est zéro. Et maintenant, parlons de la gauche. (…) Le jour où il y aura un candidat, tous ceux qui soutenaient un candidat à la primaire, ou une grande partie d’entre eux, seront derrière lui".
Jean-Christophe Cambadélis compte sur l'élan de la primaire
Et Jean-Christophe Cambadélis mise gros sur cette primaire qui oppose actuellement les sept prétendants à la désignation de la majorité sortante à la présidentielle. D'après lui, cette confrontation de programmes et de styles insufflera un élan salutaire à son vainqueur, entraînant même les autres forces de la gauche dans son sillage:
"Je dis aux électeurs de gauche: 'Vous avez en main la clé de la présidentielle. Si vous venez voter massivement à la primaire, pour quelque candidat que ce soit et que le candidat est désigné, massivement, nous réorganisons l’ensemble du paysage politique parce que ce sera Macron et Mélenchon qui devront se déterminer par rapport à ce candidat'"
Même malmené par les sondages, même abîmé par l'exercice du pouvoir et les divisions, le Parti socialiste conserve un rôle central, voire incontournable dans le débat public, explique Jean-Christophe Cambadélis. Il a ainsi lancé sur notre antenne: "Le vote utile c’est toujours le PS. Car il n’y a que nous qui pouvons rassembler. Macron ne rassemblera jamais Mélenchon, et nous nous gouvernons dans les régions avec les communistes. Et Mélenchon ne peut pas se rassembler avec Macron."