Se former à l’intelligence artificielle concerne désormais tous les métiers

[CONTENU PARTENAIRE] Plus aucun secteur de l’économie n’échappe au big data et à l’intelligence artificielle. Fondé en 2015, Data ScienceTech Institute (DSTI) a été précurseur des formations dans le domaine, qu’elles concernent de jeunes étudiants qui entendent se spécialiser ou des professionnels aguerris en recherche de nouvelles compétences. Le point avec José Massol, président de DSTI.

Désormais, le big data et l’intelligence artificielle concernent tous les secteurs de l’économie. La France possède-t-elle le vivier de talents pour répondre aux besoins des entreprises ?

La réponse est un oui franc et massif. La France possède des compétences fondamentales dans ces domaines. Que l’on parle de mathématiques appliquées ou d’informatique avancée, ces compétences sont reconnues internationalement avec des professeurs, des écoles et universités de haut niveau, des centres de recherche et des grands industriels. Là où l’Hexagone doit continuer à progresser, c’est dans la dynamique de croissance de nos start-up, PME, et ETI présentes dans les domaines du big data et de l’intelligence artificielle afin qu’elles puissent jouer un rôle de premier plan au niveau international.

Dans ce contexte, à qui s’adresse Data ScienceTech Institute ?

Nous visons deux catégories de population. La première concerne les jeunes étudiants qui souhaitent acquérir une spécialisation en Data Science à l’issue de leur formation de base. La seconde concerne les professionnels, qui peuvent être soit des spécialistes de l’informatique ou des mathématiques, soit des généralistes venus de tous horizons qui, sans être des spécialistes hyper pointus en matière de data science ou de data engineering, souhaitent maîtriser les outils data. D’où la création à DSTI d’un cursus de Data Analyst qui s’adresse aux métiers et où l’on apprend à utiliser de manière performante ces outils.

Qu’en est-il du diplôme obtenu à l’issue des formations ?

Il s’agit de Diplômes d’Etablissement auxquels est associée, pour chacun des trois cursus (Data Analytics, Data Engineering, Data Science), une Certification RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) de niveau 7 (Master). En pratique, les personnes qui suivent ces cursus peuvent déjà être titulaires d’une licence ou Bachelor, d’un master, d’un diplôme d’ingénieur, mais nous avons également des docteurs qui suivent certaines de nos formations afin d’acquérir une spécialisation en data science. Aujourd’hui, toutes catégories confondues nous avons 150 à 160 étudiants par an avec deux rentrées par an, en octobre et en mars. Les cursus comprennent également un stage de 6 mois d’application dans l’industrie.

La question de l’employabilité suite à ces formations est importante. Comment y répondez-vous ?

Nous avons construit notre projet en liaison avec les besoins de l’industrie. L’existence des stages d’application permet de pérenniser nos relations avec le monde industriel et d’assurer à nos étudiants un taux d’employabilité de très bon niveau. Le panel d’entreprises qui nous connaît s’élargit constamment depuis la création de l’école en 2015. D’ailleurs, parce que l’apprentissage et l’alternance sont de plus en plus plébiscités tant par les entreprises que par les jeunes, nous lançons un certain nombre de formations en alternance en partenariat avec le Centre de Formation des Apprentis spécialisé dans les métiers du numérique (CFA AFIA). De plus, nous signons un accord de partenariat avec une école de formation supérieure en Gestion & Finances pour des cursus de data scientists adaptés aux métiers de la gestion financière. Enfin, nos formations DSTI sont désormais labellisées par l’Institut Interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle (3IA) Côte d’Azur.

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