Agnès Soral émue sur RMC en évoquant son frère

Angès Soral - Bertrand Guay - AFP
L'actrice franco-suisse Agnès Soral était ce mardi midi l'invitée des Grandes Gueules sur RMC. Venue assurer la promotion de son livre intitulé Frangin, qui évoque sa relation tumultueuse avec son frère Alain, la comédienne n'a pu cacher son émotion en direct.
Face aux compliments de Gilles-William Goldnadel, Agnès Soral a eu du mal à retenir ses larmes: "Moi j'ai beaucoup de peine. Moi, je n'ai pas envie de servir la polémique. Je n'ai pas envie d'être dans un camp ou dans un autre. J'ai envie que ça se calme. Je n'ai pas envie que des communautés se mettent sur la gueule. Je n'aime pas être dans le jugement. J'ai choisi la gentillesse il y a déjà très, très longtemps quitte à passer un peu pour une conne, pour une naïve. Je m'en fous. La gentillesse - on dit souvent: 'trop bon, trop con'... - la gentillesse, c'est une éthique, ça demande beaucoup de rigueur. C'est un espoir pour le monde", a-t-elle confié émue, au micro des Grandes Gueules.
"Les médias ont leur part de création de monstres comme mon frère..."
L'actrice de 54 ans en a profité pour dénoncer la responsabilité des médias face au comportement de son frère: "Je sais que c'est totalement démodé de parler comme ça. On est dans une France maltraitante actuellement. Les médias ont leur part de maltraitance, d'agressivité, de création de monstres comme mon frère... Ou on l'invite pour faire le buzz, ou on le laisse déraper sans lui donner des limites, ou du coup il s'enferme dans un personnage provocateur. Et ensuite on le met au rebut", a-t-elle déclaré avant d'ajouter au sujet d'Alain Soral: "Et on peut être brillant et quelqu'un de traumatisé. Je pense que mon frère est suicidaire et qu'il entraîne avec lui dans une espèce de spirale des gens, sous prétexte qu'il est intelligent. Et c'est très négatif".