BFM Var
Var

"Une artiste accomplie": la famille de la jeune femme morte après s'être accrochée à un TGV témoigne

La jeune femme s'était accrochée au wagon du TGV en gare de Saint-Raphaël.

La jeune femme s'était accrochée au wagon du TGV en gare de Saint-Raphaël. - BFMTV

La jeune femme s'était accrochée à un TGV qui redémarrait en gare de Saint-Raphaël, avant de faire une chute mortelle. Un appel à témoins a été lancé pour connaître les circonstances exactes du drame.

Ils évoquent un "rayon de soleil". La famille de Maëva, la jeune femme de 25 ans morte le week-end dernier après s'être accrochée au wagon d'un TGV en gare de Saint-Raphaël, s'est exprimée auprès de nos confrères de Var-Matin.

Ses parents dressent le portrait d'une jeune femme "d'une gentillesse incroyable, lumineuse, bienveillante", une femme "forte" et une "artiste accomplie".

"Chanteuse, danseuse, comédienne"

La jeune femme composait notamment des chansons et des poèmes, menant sa carrière sous le nom de scène "Bokëh". Ses parents la décrivent comme "une chanteuse, danseuse, comédienne, auteure, interprète".

Alors qu'elle vivait à Paris, elle se rendait justement à Cannes ce jour-là pour présenter la maquette de son album à sa famille. Ces derniers avaient "hâte", racontent-ils à nos confrères. Aujourd'hui, ils cherchent à récupérer la valise de la jeune femme, qui contenant son ordinateur avec tout son travail.

Le commissariat avait quant à lui lancé un appel à témoins ce mercredi pour comprendre les circonstances exactes du drame.

Une enquête ouverte

Selon les premiers éléments, la jeune femme était descendue sur le quai pour fumer une cigarette alors que le train stationnait en gare de Saint-Raphaël. Surprise par le redémarrage de la rame, elle s'était accrochée au wagon, avant de faire une chute mortelle au niveau du Trayas.

Son père, ne la voyant pas arriver à la gare de Cannes, avait prévenu les secours. Alors que la lumière doit encore être faite sur les circonstances, l'homme décrit aujourd'hui sa fille comme une femme "ni déraisonnable, ni inconsciente".

Une enquête supervisée par le parquet de Draguignan a été confiée au commissariat de Fréjus.

Laurène Rocheteau