Victime d'une grave cyberattaque, la ville de Marseille ne table pas sur un retour à la normale avant la mi-mai

La mairie de Marseille. - GERARD JULIEN / AFP
Victimes d'une attaque informatique généralisée la veille du premier tour des élections municipales, la ville de Marseille et sa Métropole demeurent un mois plus tard encore largement affectées pendant cette période de confinement où le télétravail est de rigueur.
"Inédite par son ampleur", la cyberattaque qui s'est produite dans la nuit du 13 au 14 mars avait été qualifiée de "massive et généralisée" par la deuxième ville de France et par la Métropole Aix-Marseille-Provence, une collectivité qui regroupe 92 communes.
Une rançon réclamée
"Nos serveurs ont été cryptés à hauteur de 90% contre une demande de rançon", a indiqué la Métropole qui, vendredi, tablait sur un retour à la normale autour du 20 mai en expliquant devoir "reconstruire un système complet".
"Ce sont l'ensemble des services numériques de la Métropole qui ont été touchés à différents degrés de gravité dont notamment les systèmes d'information et de gestion des ressources humaines, de la paye, des finances", a expliqué à l'AFP cette collectivité.
"Les outils d'exploitation opérationnels des services mais aussi une partie de la téléphonie, les sites internet et les services aux usagers", sont aussi touchés, a-t-elle ajouté. Pour pouvoir fonctionner en télétravail, les agents ont été encouragés à utiliser un accès internet via un réseau Wifi personnel, les accès internet de la Métropole ayant été coupés.