Lilaea utilise des sous-marins téléguidés pour assurer la préservation des eaux douces

L'objectif de Lilaea est de démocratiser la surveillance de la qualité de l'eau douce grâce à une station statique et un sous-marin équipés de capteurs.
"Notre objectif est de rendre accessible des outils qui, d'habitude, sont très gros et souvent développés pour les eaux marines, explique Elodie Géba, cofondatrice de Lilaea et invitée dans Tech&Co.
Elle souligne le fait que les agences de l'eau font des prélèvements annuels et à la fin de l'année les collectivités reçoivent leurs rapport, ce qui ne permet pas de détecter une pollution le jour où elle arrive, alors que la pollution fluctue. L'outil permet de détecter une arrivée de pollution organique, des rejets d'assainissement, des métaux ou des pesticides.
Lilaea a donc voulu concevoir "outil facile, petit, économique et disponible n'importe quand, qui permet à la collectivité d'agir tout de suite". La société, qui existe depuis un an, propose à la fois une station statique qui est commercialisée depuis 5 mois. Elle est embarquée en temps réel à l'aide de capteurs. Le sous marin, de son côté, est encore en test pilote, “on cherche à le réduire encore”.
"On travaille avec tous les acteurs"
Les clients sont "tous acteurs de l'eau", notamment les collectivités puisqu’elles possèdent les compétences réglementaires, des industriels car ils ont des obligations réglementaires. “Finalement, on va toucher toute personne qui a la responsabilité d'un cours d'eau”, précise Elodie Géba.
A présent, l'entreprise travaille avec ceux qui veulent mieux piloter leur rejet d'eau. La cofondatrice souligne également le fait que des outils développés pour les eaux marines mais sont rares voire inexistants pour les eaux douces.