Un SDF trouve un emploi et un logement après avoir vécu des semaines dans les bois

Dans le Gers, Sébastien, un sans domicile fixe de 38 ans, a saisi la main tendue d’une généreuse bienfaitrice. Grâce à elle, il a désormais un travail et un logement, alors qu’il vivait sous une tente, dans les bois, depuis plusieurs semaines.
La vie réserve parfois de belles surprises lorsque tout semble perdu. Sébastien, un Gersois de 38 ans qui vivait depuis le début de l’hiver dans une forêt de la commune de Nogaro, vient d'en faire l'expérience. Il s’apprêtait à vivre des jours et des nuits rudes sous sa tente, avec sa compagne Daisy, 37 ans. Mais un article paru dans le journal a bouleversé sa vie.
Le quotidien régional La Dépêche du Midi racontait fin novembre le quotidien très précaire de Sébastien et Daisy. Le couple venait de s’installer dans les bois dans des conditions très précaires, alors que les températures baissaient inexorablement sous la barre du 0°C. Une situation très préoccupante pour le maire de Nogaro, qui a pu les loger un temps dans un local de la municipalité. Mais la bâtisse nécessitant des travaux, Sébastien et Daisy ont dû quitter les lieux et ont planté leur tente dans un bois de la commune.
Dans le #Gers la #solidarité est encore de mise... C'est LA belle histoire de début 2018 https://t.co/OY7Jz443Wg
— La Dépêche du Midi (@ladepechedumidi) 16 janvier 2018
Émue par leur histoire, une bienfaitrice, qui a choisi de garder l’anonymat "pour éviter des lauriers dont elle n’a pas besoin", a donné une chance de s’en sortir à Sébastien. Elle lui a ainsi trouvé un emploi dans une jardinerie bio de Cahuzac-sur-Adour et s’est mise en quête d’un logement dans ce même village.
"Je suis heureux de me lever le matin pour aller travailler"
Sébastien a ainsi pu débuter sa nouvelle vie le 3 janvier, en se rendant à son nouveau travail. Il aura très prochainement un toit au-dessus de sa tête, le temps de réunir tous les documents nécessaires pour son dossier, précise La Dépêche.
Il loge pour l’instant dans un local mis à disposition par la commune de Riscle, à 6 kilomètres de Cahuzac. Sans moyen de locomotion, il parcourt le trajet entre les deux villages à pied, sur une route assez dangereuse. Malgré tout, la situation est plus enviable qu’auparavant. "Je dors mieux et je suis heureux de me lever le matin pour aller travailler", confie Sébastien, qui a tourné la page de son ancienne vie. Quant à sa compagne Daisy, elle a décidé de quitter le Gers pour rejoindre sa famille.
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