Prénoms: des séries télé aux couffins des bébés parisiens

Le personnage principal de "La reine des neiges", a contribué au succès du prénom Elsa. - Disney
L'effet Reine des neiges s'immisce jusque dans les maternités, comme l'a repéré Slate. Le dessin animé le plus lucratif de l'histoire squatte les cours de récré et l'imaginaire des petites filles, mais aussi l'esprit des parents. A moins que ce ne soit Aragon.
A Paris, en tout cas, le prénom Elsa effectue une belle percée depuis la sortie du dernier Disney, fin 2013. Quatre-vingt huit petites Elsa nées en 2014 seront donc un jour moquées à coup de "Libéréeee, délivréeee". Elle oscillaient entre 59 et 72 chaque année depuis 2004.
Anna, qui est la vraie héroïne du dessin animé, n'a pas connu un tel sort, le prénom restant plutôt stable, sans pic de popularité dans les berceaux parisiens.
Game of Thrones fait aussi son entrée à l'état civil. Dès 2013, deux petites Khaleesi étaient nées en France, de parents accro à la série de HBO ou aux bouquins de R. R. Martin. La courageuse petite Arya, une autre héroïne de la série, apparaît à Paris, où six fillettes portant ce prénom sont nées en 2014. Aux Etats-Unis, le phénomène a commencé dès 2012.

Les fans de Tolkien et du Seigneur des Anneaux ont aussi frappé, affublant 5 fillettes du prénom elfique Arwen en 2014. En revanche pas l'ombre d'un Bilbo, d'un Legolas ou d'un Aragorn dans la liste.
Cinquante nuance de Grey et Pharrell Williams
Pas d'effet Cinquante nuances de Grey non plus pour l'instant, alors que les petites Anastasia (Steele) et les petits Christian (Grey) restent stables, autour d'une quinzaine par an. En revanche, le bonheur communicatif de Pharrell Williams a influencé 9 parents en 2014, le prénom perdant un R au passage.