Des Roms portent plainte après avoir été agressés à l'acide
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Ce sont des bénévoles de l'association Autremonde qui disent avoir vu un homme verser un liquide sur un matelas occupé par un couple.
Plusieurs familles roms de Roumanie vivant près de la place de la République, à Paris, auraient été victimes d'attaques à l'acide, rapporte mercredi le site Mediapart. Des bénévoles associatifs ont dit avoir vu un homme verser un liquide sur le matelas qu'occupait un couple. Une plainte a même été déposée.
Léo Larbi, témoin de la scène, raconte à Mediapart: "On se dirigeait vers eux. Le mari et sa femme, âgés d’une trentaine d’années, étaient assis sur leur matelas. Et là, on voit un type autour d’eux, debout, qui fait des grands gestes, qui leur tourne autour. Eux s’agitent. On presse le pas, on se rapproche, le type s’enfuit, il porte quelque chose sous le bras".
L’homme enfui, les bénévoles constatent les dégâts: "Le liquide était en train de ronger le matelas, un liquide noir, ou était-ce le résultat de la corrosion qui était noir? Toujours est-il que ça grignotait le matelas". Selo, Léo Larbi, le produit en cause ne peut être qu’une "forme liquide d’acide sulfurique ou de soude caustique, le genre de produits qu’on utilise pour déboucher les tuyauteries, c’est corrosif, ça brûle".
Si aucun des roms n'a été touché par le liquide corrosif, un des bénévoles a eu le doigt brûlé ."Il est devenu tout blanc, ça lui a fait mal quelque temps", rapporte-t-on.
"Le père de famille, que nous connaissons bien pour avoir souvent discuté avec lui, nous a expliqué que ce type n’en était pas à son coup d’essai. La fois d’avant, il avait pris pour cible une femme. Le type a aspergé ses affaires rassemblées dans une cabine téléphonique et, la voyant arriver, il lui a jeté du produit. Directement sur elle! Son avant-bras a été brûlé…", explique Léo Larbi.
Ne souhaitant pas laisser ce geste impuni et ce, malgré leur crainte des autorités, le couple rom a porté plainte le 27 janvier au commissariat du 3e arrondissement. De son côté, l'équipier de l'association Autremonde a été entendu ce mercredi comme témoin.
D'après les témoignages recueillis auprès des Roms installés sur la place, l'agresseur serait une seule et unique personne. Ses allées et venues ont été repérées depuis plusieurs mois.
"Le genre de produits pour déboucher les tuyauteries"
Les faits remontent au 16 janvier vers 21h30. Alors qu'ils étaient en maraude dans le centre de la capitale, une équipe de bénévoles de l'association Autremonde a surpris un homme en train d'asperger le matelas d’un couple, qui s'était installé au croisement de la rue du Temple et de la rue Béranger.Léo Larbi, témoin de la scène, raconte à Mediapart: "On se dirigeait vers eux. Le mari et sa femme, âgés d’une trentaine d’années, étaient assis sur leur matelas. Et là, on voit un type autour d’eux, debout, qui fait des grands gestes, qui leur tourne autour. Eux s’agitent. On presse le pas, on se rapproche, le type s’enfuit, il porte quelque chose sous le bras".
L’homme enfui, les bénévoles constatent les dégâts: "Le liquide était en train de ronger le matelas, un liquide noir, ou était-ce le résultat de la corrosion qui était noir? Toujours est-il que ça grignotait le matelas". Selo, Léo Larbi, le produit en cause ne peut être qu’une "forme liquide d’acide sulfurique ou de soude caustique, le genre de produits qu’on utilise pour déboucher les tuyauteries, c’est corrosif, ça brûle".
Si aucun des roms n'a été touché par le liquide corrosif, un des bénévoles a eu le doigt brûlé ."Il est devenu tout blanc, ça lui a fait mal quelque temps", rapporte-t-on.
Un seul agresseur
Apparemment, l'agresseur est coutumier du fait. Il aurait même déjà lancé du produit directement sur une personne."Le père de famille, que nous connaissons bien pour avoir souvent discuté avec lui, nous a expliqué que ce type n’en était pas à son coup d’essai. La fois d’avant, il avait pris pour cible une femme. Le type a aspergé ses affaires rassemblées dans une cabine téléphonique et, la voyant arriver, il lui a jeté du produit. Directement sur elle! Son avant-bras a été brûlé…", explique Léo Larbi.
Ne souhaitant pas laisser ce geste impuni et ce, malgré leur crainte des autorités, le couple rom a porté plainte le 27 janvier au commissariat du 3e arrondissement. De son côté, l'équipier de l'association Autremonde a été entendu ce mercredi comme témoin.
D'après les témoignages recueillis auprès des Roms installés sur la place, l'agresseur serait une seule et unique personne. Ses allées et venues ont été repérées depuis plusieurs mois.
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