Manif pro-Gaza interdite: revivez les événements de ce samedi 26 juillet

Tout comme il y a une semaine à Barbès, une nouvelle manifestation pro-Palestine s'est déroulée place de la République, bien qu'elle ait été interdite par les autorités. De nouveaux heurts ont éclaté, une cinquantaine de personnes ont été interpellées.
La tension était de nouveau vive, ce samedi à Paris: la préfecture a interdit une manifestation pro-palestinienne, rappelant les graves violences lors des précédents rassemblements, ce qu'a confirmé, plus tard, le Conseil d'Etat.
Malgré la décision des autorités, les organisateurs ont appelé à braver l'interdiction, et ont maintenu leur rassemblement. Si le début s'est déroulé dans le calme, des heurts ont de nouveau éclaté place de la République. Sans, toutefois, atteindre le même niveau de violences vu le week-end dernier. Retrouvez tous les événements de la journée.
>> Ce direct est désormais terminé, merci à vous de l'avoir suivi.
20h15 - Un dernier point sur la situation
La circulation a repris, place de la République à Paris. Comme indiqué plus tôt, les dégâts sont plutôt limités, surtout en comparaison des débordements vécus il y a une semaine dans le quartier de Barbès et le jour d'après à Sarcelles.Pour l'heure, 50 personnes ont été interpellées et une trentaine sont en garde à vue, d'après une source policière, consultée par BFMTV. C'est la fin de ce direct, merci à tous de l'avoir consulté. 19h40 - Le calme revient peu à peu place de la République. Les nombreux journalistes sur place font état d'un retour progressif à la normale, place de la République, à Paris. Selon des chiffres partiels et provisoires, une cinquantaine de personnes ont été interpellées, dont une trentaine placées en garde à vue, en marge de la manifestation, a annoncé l'Agence France-Presse (AFP).
Un abribus a été brisé et des pierres lancées contre des magasins, mais les dégâts paraissaient limités après la manifestation, qui a rassemblé, selon des estimations provisoires, au moins 5.000 personnes.
Encore un groupe devant le car d'interpellés #ManifGaza pic.twitter.com/JQzLAzoBzf
— David Perrotin (@davidperrotin) 26 Juillet 2014
Les CRS se replient, fin de #ManifGaza pic.twitter.com/N0XC5MGQI3
— David Perrotin (@davidperrotin) 26 Juillet 2014
18h32 - "Prière place de la République", poste Dominique Albertini de Libération:
Prière place de la république, #manifgaza pic.twitter.com/Ihwt9Ncqi7
— Luc Peillon (@l_peillon) 26 Juillet 2014
"Scène incroyable: depuis que la prière à débuté, le calme est revenu sur la place", ajoute Paul Guyonnet du JDD:
Scène incroyable : depuis que la prière à débuté, le calme est revenu sur la place #JDD pic.twitter.com/dkuFoE16H6
— Paul Guyonnet (@Pauluskupa) 26 Juillet 2014
18h20 - Des milliers de manifestants ont défilé dans le calme à Lyon, Marseille, Lille ou Toulouse, comme chaque week-end depuis le début de l'offensive israélienne à Gaza il y a près de trois semaines, rapporte l'AFP.
18h00 - "Des organisateurs pas fiables". Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, dénonce par téléphone avec BFMTV "des individus incontrôlables", "des groupes de casseurs" qui ont des "comportements criminels". "Les "organisateurs n'ont pas su encadrer leur manifestation", ajoute-t-il, "preuve que le préfet de police avait raison" [d'interdire cette manifestation].
17h30 - Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymogène face à un groupe qui leur lance des projectiles, constate l'AFP. Des jeunes, certains cagoulés ou le visage masqué par des foulards, jettent également divers projectiles, des pierres notamment, sur des vitrines de magasins. Un "abribus a été détruit" rapporte Aymeric Barrault de BFMTV. "Les gendarmes dispersent une centaine de casseurs aux gaz lacrymogènes", rapporte Sylvain Tronchet, de France Bleue:
Crédit photo: Kenzo Tribouillard - AFP
#ManifGaza les gendarmes dispersent une centaine de casseurs aux gaz lacrymogènes pic.twitter.com/0oLhIMRuHA
— Sylvain Tronchet (@SylvainTronchet) July 26, 2014
"Gros nuage de lacrymo flotte sur la place de la République. Détonations", tweete Tristan Quinault Maupoil, du Figaro:
Gros nuage de lacrymo flotte sur la place de la République. Détonations. Impossible de s'approcher LT compliqué
— T Quinault Maupoil (@TristanQM) July 26, 2014
17h23 - "Les CRS chargent devant les provocations, des bombes lacrymogènes sont parties", selon Clément Parrot de Ftvi:
Les CRS ont chargé devant des nouvelles provocations, des bombes lacrymogènes sont parties #ManifGaza pic.twitter.com/YAqntvsU8m
— Parrot Clément (@CParrot) July 26, 2014
17h07 - Une quarantaine de manifestants ont été interpellés. Une vingtaine de ces personnes ont été placées garde à vue, selon ce premier bilan provisoire, alors que quelque 5.000 personnes sont rassemblées place de la République, mais sans chercher à défiler. Un journaliste de l'AFP a vu des personnes lancer des cannettes en direction des forces de l'ordre, qui ont bouclé la place.
16h54 - Premiers heurts
Premiers heurts. "La tension monte vraiment: premières échauffourées entre policiers et manifestants à la rue du du Faubourg du Temple.
La tension monte vraiment : premières échauffourées entre policiers et manifestants à la rue du Faubourg du Temple #ManifGaza
— Jean-Luc Mounier (@mounierjl) July 26, 2014
"Les esprits se chauffent, pétards tirés en direction des forces de l'ordre", selon Clément Parrot de Ftvi:
Les esprits se chauffent, pétards tirés en direction des forces de l'ordre #ManifGaza pic.twitter.com/aFdRrlKVVe
— Parrot Clément (@CParrot) July 26, 2014
16h40 - "Les barrages filtrants se densifient encore davantage. On change doucement d'ambiance", rapporte Judith Duportail du Figaro:
Les barrages filtrants se densifient encore d'avantage. On change doucement d'ambiance #manifgaza pic.twitter.com/DXUKRwcENQ
— Judith Duportail (@judithduportail) 26 Juillet 2014
16h03 - Un manifestant brûle un drapeau israélien, hissé sur une colonne:
crédit photo: Kenzo Tribouillard - AFP
Selon l'AFP, la foule applaudit, mais pour Dominique Albertini de Libération, "une grande partie de la foule siffle, l'autre applaudit":
Un drapeau israélien brûlé. Une grande partie de la foule siffle, l'autre applaudit #ManifGaza pic.twitter.com/CUfog76XNY
— Dominique Albertini (@dom_albertini) July 26, 2014
15h40 - "Pour l'instant, la manifestation se passe dans le calme, ici à Paris", témoigne à 15h40 ce samedi Aymeric Barrault, envoyé spécial de BFMTV place de la République. L'un des organisateurs loue "le calme, la sérénité" et la "détermination" des manifestants.
Manif#Gaza Plusieurs centaines de manifestants place de la République, dans le calme pic.twitter.com/3VHgU4rM6u
— Aymeric Barrault (@barrros) 26 Juillet 2014
15h17 - Entre 400 et 500 personnes se massent place de la République, selon plusieurs journalistes. "Les manifestants veulent défiler, la police refuse. Service d'ordre pas suffisant", poste sur Instagram un journaliste de Taranisnews:
15h10 - Le service d'ordre bénévole de la manifestation se regroupe pour se coordonner, poste sur Twitter un journaliste de Ftvi:
Le service d'ordre bénévole de la manifestation se regroupe pour se coordonner #ManifGaza pic.twitter.com/gl5Qlsz73X
— Parrot Clément (@CParrot) July 26, 2014
15h05 - "Il est encore temps que ce rassemblement se passe dans de bonnes conditions"
L'organisateur de la manifestation pro-Gaza interdite à Paris, Omar Alsoumi s'exprime au micro de BFMTV, qui débute en ce moment même place de la République. "Tous les recours juridiques semblent avoir été épuisés", a-t-il reconnu, alors qu’une masse importante de manifestants est en train de grandir derrière-lui, bravant l’interdiction des autorités. "Nous demandons aujourd’hui, tout simplement, de tolérer ce rassemblement. De faire en sorte qu'il se déroule dans le calme."
Trois conditions sont demandées par ce militant du Mouvement des Jeunes Palestiniens: "Il faut que les manifestants puissent se rassembler place de la République. Un camion sono, qui attend l’autorisation de partir, doit pouvoir nous rejoindre. Et troisième élément, il ne faut pas d’appels à la dispersion intempestifs, pas de jet de gaz, et pas de violences de la part des forces de l’ordre", souhaite Omar Alsoumi.
"Aujourd’hui, clairement, pour nous, la balle est dans le camp du ministère de l’Intérieur", poursuit-il. "Il est encore temps de faire en sorte que ce rassemblement, où des dizaines de milliers de personnes se passe dans des conditions satisfaisantes, non seulement de sécurité, mais aussi de respect fondamental qu’est le nôtre d’être aujourd’hui du côté des Palestiniens."
14h22 - Premier rassemblement du NPA. "Quelques dizaines de personnes pour le NPA scandent 'Israël assassin, Hollande complice'", rapporte Dominique Albertini de Libération:
Qques dizaines de personnes pour le NPA scandent "Israël assassin, Hollande complice" #ManifGaza pic.twitter.com/24o1TbjIk2
— Dominique Albertini (@dom_albertini) July 26, 2014
14h09 - Olivier Besancenot arrive place de la République. "On continue à manifester parce que c'est un droit. Il est exclu que la France soit pratiquement le seul pays où on ne peut pas manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Il y a une volonté politique du gouvernement français de discréditer ce mouvement, de diviser les organisations entre elles et de laisser dans la rétine de l'opinion que quand on manifeste pour la Palestine, il faut que ça se termine en chaos. Pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas de l'essentiel, à Gaza il y a un massacre qui continue", dit-il. Une centaine de personnes est déjà sur place, selon l'AFP.
Manif interdite a paris ... Olivier besancenot sur place #ManifGaza #gaza #Israel #Palestine #NPA pic.twitter.com/zUdyQWM3z4
— Nathanael (@ilnoir) July 26, 2014
13h53 - "Les organisateurs passibles de sanctions pénales"
"Les organisateurs seraient les seuls responsables, passibles de sanctions pénales", déclare Bernard Cazeneuve. "La violence antisémite existe, il faut la regarder en face", ajoute le ministre de l'Intérieur. "Les organisateurs seraient les seuls responsables" de tout débordement, "passibles de sanctions pénales" ajoute Bernard Cazeneuve, en guise de réponse aux propos d'Olivier Besancenot, appelant à braver l'interdiction.
13h50 - "Première pancarte pour les photos, vite repliée", publie sur son compte Instagram un journaliste de TaranisNews.
13h40 - Un important dispositif des forces de l'ordre est déployé, avec contrôles d'identité et fouilles, constate l'AFP.
crédit photo: Kenzo Tribouillard - AFP
13h35 - "Briefing de forces de l'ordre près d'une synagogue du 11ème arrondissement, à 10 min de République", tweete une journaliste de Ftvi:
Briefing de forces de l'ordre près d'une synagogue du 11ème arrondissement, à 10min de République #ManifGaza pic.twitter.com/b2RsgQuo9u
— Salomé Legrand (@Salome_L) July 26, 2014
13h30 - Un policier vient notifier aux organisateurs présents sur place que la manifestation était bien interdite, après le rejet du recours devant le conseil d'Etat, et demande à la trentaine de personnes rassemblées de se disperser.
13h30 - Le Conseil d'Etat confirme l'interdiction de la manifestation. Le juge des référés du Conseil d'Etat annonce son rejet du recours contre l'interdiction, estimant que la préfecture de police était justifiée à invoquer pour sa décision les violences lors de précédentes manifestations dans la capitale les 13 et 19 juillet, le fait que les organisateurs n'aient pas respecté le délai de trois jours pour la déclaration de la manifestation et qu'ils n'aient pu démontrer leur capacité à mettre en place un service d'ordre suffisant.
Le juge des référés du Conseil d'État a rejeté l'appel des organisateurs de la manifestation de soutien à la Palestine prévue ce samedi.
— Conseil d'État (@Conseil_Etat) July 26, 2014
11h30 - Début de l'audience au Conseil d'Etat. Plusieurs des mouvements appelant à la manif - Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti des indigènes de la République, Union juive française pour la paix - ont saisi la plus la plus haute juridiction administrative du pays, pour obtenir en urgence la levée de l'interdiction. La décision doit être rendue avant le début annoncé du rassemblement.
11h10 - 1.200 CRS mobilisés. Les forces de l'ordre ont mobilisé plus de 1.200 hommes et reçu des "consignes de fermeté" pour intervenir "très rapidement et interpeller" en cas de non-respect de l'interdiction de manifester ou de "slogans ou manifestations antisémites".
11h00 - Le NPA appelle à braver l'interdiction. Malgré l'interdiction, le NPA d'Olivier Besancenot a réitéré sa demande à "l'ensemble des forces démocratiques, politiques, syndicales et associatives [de] s'élever contre cette interdiction et à converger place de la République à 15 heures, aux côtés de toutes celles et tous ceux qui sont légitimement révoltés par l'agression israélienne et souhaitent exprimer leur solidarité avec les Palestiniens". Et d'avertir que "le gouvernement (...) sera comptable de tout éventuel incident".
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