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Société

Centre d'accueil pour migrants à Paris: plus de 1.500 personnes hébergées

1.509 migrants ont été hébergés dans le centre de pré-accueil parisien en un mois. (Photo d'illustration)

1.509 migrants ont été hébergés dans le centre de pré-accueil parisien en un mois. (Photo d'illustration) - AFP

1.509 migrants ont été hébergés dans le centre de pré-accueil parisien depuis son ouverture, le 10 novembre dernier.

Plus de 1.500 migrants ont été hébergés par le biais du centre de pré-accueil parisien ouvert il y a un mois, apprend-on ce mercredi auprès des différents acteurs du projet.

"1.509 personnes ont été hébergées" dont 1.088 hommes isolés, sur le site même, un ancien bâtiment de la SNCF où des chambres ont été aménagées, a indiqué Dominique Versini, adjointe à la mairie de Paris.

A cela s'ajoutent 318 mineurs non accompagnés et 103 femmes ou familles, orientés vers des structures adaptées, a-t-elle ajouté.

3.210 personnes ont franchi la porte du centre en un mois

Le centre de pré-accueil a ouvert le 10 novembre dernier, avec une capacité de 400 places, et compte tenu du turnover "il y a toujours un moment de la journée où c'est quasiment plein", a précisé Bruno Morel, directeur général d'Emmaüs Solidarité, qui gère le centre.

Celui-ci n'a pas pour but d'héberger à long terme mais d'offrir un "sas" aux migrants souhaitant demander l'asile, avant leur orientation vers des structures plus pérennes: 649 ont été envoyés en Centre d'accueil et d'orientation en régions ou en centres d'hébergement d'urgence en Ile-de-France.

A cette mission s'est rapidement ajouté un rôle d'"accueil de jour" (sans hébergement). Au total, "3.210 personnes" ont franchi la porte du centre en un mois, selon Bruno Morel.

La possibilité d'augmenter le dispositif de 150 places étudiée

"Cela fonctionne", s'est félicité Patrick Vieillescazes, le chef de cabinet du préfet d'Ile-de-France, en soulignant le "pari de la fluidité" à la base du projet.

Mais un certain nombre de personnes, ne pouvant dormir au centre, sont orientées le soir vers l'hébergement d'urgence, une situation dénoncée par plusieurs collectifs de bénévoles. "Quand ils reviennent le lendemain ou le surlendemain ils ont une place", assure cependant Bruno Morel.

Face à cette situation "nous étudions la possibilité d'augmenter le dispositif de 150 places", indique le chef de cabinet, une évolution qui pourrait se faire "rapidement".

A.Mi avec AFP