Bergerac: procès de trois agresseurs d'un Noir d'Evry, sommé de quitter la Dordogne
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Le procès de trois agresseurs présumés d'un Français d'origine sénégalaise, frappé et insulté au motif qu'il était Noir alors qu'il passait ses vacances en Dordogne, en mai, s'est ouvert mardi vers 15H30 devant le tribunal correctionnel de Bergerac.
Le 7 mai 2013, Ibrahima Dia, aide-soignant de 47 ans résidant à Evry dans l'Essonne, a été pris à partie par trois hommes, âgés de 20, 50 et 58 ans qui l'ont roué de coups sur un chemin près de Nabirat.
"Il faisait beau, je profitais, je pars un quart d'heure à pied et je trouve deux personnes qui m'attendaient devant ma voiture, la troisième personne avec sa camionnette qui déboule, c'était un vrai guet-apens, je ne m'attendais pas à une telle violence", a indiqué Ibrahima Dia à une correspondante de l'AFP.
Auparavant, M. Dia, en voiture, n'avait pas doublé une jeune habitante de 22 ans du village, qui circulait sur une route étroite et qui s'était de ce fait sentie suivie. Il aurait ensuite garé sa voiture, par hasard, près de chez elle, ce qui avait renforcé les craintes de la jeune femme. Elle avait alors appelé son compagnon, l'un des trois hommes à comparaître mardi, et c'est ainsi que le "guet-apens" semble s'être organisé, a déclaré à l'AFP Me Pierre Daniel-Lamazière, avocat de M. Dia.
Placés en garde à vue le 13 mai, les suspects avaient reconnu les coups, mais tous n'avaient pas reconnu les injures. L'homme âgé de 50 ans comparaît pour "injures à caractère raciste". Les deux autres pour "violence en réunion et injures raciales publiques".
Le 7 mai 2013, Ibrahima Dia, aide-soignant de 47 ans résidant à Evry dans l'Essonne, a été pris à partie par trois hommes, âgés de 20, 50 et 58 ans qui l'ont roué de coups sur un chemin près de Nabirat.
"Il faisait beau, je profitais, je pars un quart d'heure à pied et je trouve deux personnes qui m'attendaient devant ma voiture, la troisième personne avec sa camionnette qui déboule, c'était un vrai guet-apens, je ne m'attendais pas à une telle violence", a indiqué Ibrahima Dia à une correspondante de l'AFP.
Auparavant, M. Dia, en voiture, n'avait pas doublé une jeune habitante de 22 ans du village, qui circulait sur une route étroite et qui s'était de ce fait sentie suivie. Il aurait ensuite garé sa voiture, par hasard, près de chez elle, ce qui avait renforcé les craintes de la jeune femme. Elle avait alors appelé son compagnon, l'un des trois hommes à comparaître mardi, et c'est ainsi que le "guet-apens" semble s'être organisé, a déclaré à l'AFP Me Pierre Daniel-Lamazière, avocat de M. Dia.
Placés en garde à vue le 13 mai, les suspects avaient reconnu les coups, mais tous n'avaient pas reconnu les injures. L'homme âgé de 50 ans comparaît pour "injures à caractère raciste". Les deux autres pour "violence en réunion et injures raciales publiques".
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