Quand Jean-Michel Blanquer annonçait la vaccination des enseignants "au mois de mars au plus tard"

Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, le 12 novembre 2020 - Ludovic MARIN © 2019 AFP
La vaccination des enseignants devrait probablement débuter "mi-avril." Ce dimanche, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a confirmé ce délai, soulignant que la priorité serait donnée à ceux qui travaillent avec les enfants "en situation de handicap."
"S'agissant des professeurs, notre objectif c'est que ce soit dans le courant du mois d'avril selon des règles de priorité que nous travaillons actuellement", a déclaré le ministre dans l'émission "Questions politiques" de France Inter, France Télévisions, franceinfo et Le Monde.
"Notamment, ça commencera par ceux qui s'occupent des enfants en situation de handicap", a-t-il poursuivi. "On continuera normalement avec ceux qui s'occupent des enfants de maternelle" et "puis ensuite, ce sera un raisonnement par âge, tout ce travail se fait actuellement avec les autorités de santé."
"Si on arrive à le faire avant, ce serait bien"
Une annonce qui diffère des propos tenus par Jean-Michel Blanquer sur BFMTV en début d'année. Invité du programme BFMTVSD le 3 janvier, le ministre avait estimé "souhaitable" que la vaccination du corps enseignant "au mois de mars au plus tard, si on arrive à le faire avant, ce serait bien."
"Il y a d’abord les personnes âgées, les personnes avec des comorbidités, et puis certaines catégories de personnel, et les professeurs font partie des premiers. [...] A l’intérieur du gouvernement je travaille pour que ce délai s’accélère et que les professeurs soient vaccinés dès que ce sera possible, il faut faire les choses dans le bon ordre c’est pour ça qu’on commence par les personnes âgées", avait-il dit.
Quels critères de priorité?
Avec ce nouveau planning, les professeurs ne devraient pas pouvoir être vaccinés pour la rentrée scolaire, prévue fin avril après les nouvelles mesures annoncées par Emmanuel Macron concernant les écoles.
De plus, cette priorisation de la vaccination inquiète les différents syndicats, surpris par l'annonce. "On découvre qu'il y a peut-être un ordre de priorité qui est en train d'être établi. Donc il faut absolument qu'on en discute", a expliqué Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du Snes-FSU auprès de franceinfo.
Franceinfo souligne que ces critères de priorité sont en cours d'élaboration.