Tapie n'exclut pas un retour dans la vie politique et le sport
PARIS - Relaxé vendredi à Paris dans la dernière affaire judiciaire où il était poursuivi, l'ancien ministre et homme d'affaires Bernard Tapie n'a...
PARIS (Reuters) - Relaxé vendredi à Paris dans la dernière affaire judiciaire où il était poursuivi, l'ancien ministre et homme d'affaires Bernard Tapie n'a pas exclu de revenir dans la vie politique et le sport.
Interrogé sur France 2, il a estimé que le jugement rendu le réhabilitait, malgré ses autres condamnations, notamment celle visant le match de football truqué OM-Valenciennes en 1993, où il estime qu'il ne méritait pas la prison.
"La politique et le sport, c'est des choses qui me tiennent à coeur, on verra le temps venu si j'y reviens ou pas", a-t-il déclaré. Interrogé sur un retour dans le football, il a fait remarquer qu'il y avait "plein d'autres clubs" de football que l'Olympique de Marseille, qu'il a présidé de 1987 à 1993.
Bernard Tapie, qui est devenu acteur, s'est dit victime d'un complot politique où la gauche et la droite se seraient à l'époque associées contre lui.
"La droite ne voulait pas que je gagne la mairie de Marseille au profit de (Jean-Claude) Gaudin (...) A gauche, on ne voulait pas que je fasse à Jospin ce que je venais de faire à Rocard (aux élections européennes de 1994), a-t-il expliqué.
"Dans ce pays, quand vous avez la droite et la gauche pour vous flinguer, vous avez très peu de chances", a-t-il estimé.
L'ex-ministre de la Ville de François Mitterrand, qui a soutenu Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, a dit avoir de l'estime pour le premier secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry, possible candidate à la présidentielle de 2012, avec qui il a siégé au gouvernement.
"J'ai énormément d'amitié pour elle et je peux vous garantir qu'elle a un niveau de compétence qui à l'époque se faisait remarquer. Il n'y a pas un élément qui lui échappait", a-t-il dit.
Mais Bernard Tapie a dit ne pas douter que Nicolas Sarkozy se représenterait en 2012. "Je suis certain que ce sera le président sortant qui sera candidat", a-t-il dit.
Thierry Lévêque, édité par Gérard Bon
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