Rythmes scolaires: Delanoë tente de sauver le soldat Peillon

En annonçant la mise en place de la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013 dans sa ville, le maire de Paris est un soutien de poids au ministre de l'Education, très isolé sur cette question.
La réforme des rythmes scolaires a du mal à s'imposer dans les grandes villes de France pour la rentrée 2013. Les municipalités socialistes de Lyon, Lille et Montpellier ont déjà annoncé qu'elles ne la mettraient pas en place cette année.
Seul soutien, mais de taille, pour le ministre Vincent Peillon: l'appui de Paris. Lundi, prenant le contrepied de Martine Aubry à Lille, le maire de la capitale Bertrand Delanoë a annoncé la mise en place dès 2013 de cette réforme pour les 137.000 écoliers parisiens.
La droite et les syndicats contre Peillon
Un appel d'air. Car aucune grande municipalité de droite n'a, de son côté, déclaré vouloir mettre en place la réforme cette année. Et les syndicats d'enseignants tablent aussi sur la mise en place d'une réforme réussie en 2014 plutôt qu'en 2013.
Le tout maintenant, pour Vincent Peillon, est que Bertrand Delanoë ne lâche rien. Car le jour où la question sera débattue au conseil de Paris, lundi prochain, les enseignants de la ville seront en grève. Des enseignants parisiens qui savent se mobiliser: le 22 janvier dernier, le taux de grévistes avait atteint 90%.
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