Rappel de l'ambassadeur en Italie: pour Lagarde, "la France a bien fait de se faire respecter"

Le président de l'UDI était ce vendredi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV. L'occasion de réagir à la décision de Paris de rappeler son ambassadeur à Rome après de nouvelles provocations émanant des responsables italiens.
"Est-ce qu'on imagine Bruno Le Maire aller à Milan et expliquer que l'Italie est gouvernée par des nuls et qu'il faut changer le gouvernement?" Invité de Jean-Jacques Bourdin pour RMC et BFMTV ce vendredi matin, Jean-Christophe Lagarde a salué la décision de Paris de rappeler son ambassadeur à Rome à la suite d'une série de déclarations "outrancières" de la part des responsables italiens.
"La France a bien fait de se faire respecter", juge ainsi le président de l'UDI sur notre plateau.
"Entre amis, on peut se critiquer, on peut se dire des choses, mais on ne va pas insulter, provoquer sur le territoire de l'autre" poursuit-il en référence à la rencontre mardi dernier entre Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles et actuel ministre du Travail italien, avec des gilets jaunes.
"Il ferait bien de s'occuper de son économie"
A la suite de la décision française, le gouvernement italien par la voix du ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, a affirmé qu'il ne souhaitait pas de "conflit" avec la France. Une déclaration qui rend sceptique l'actuel député de Seine-Saint-Denis: "Monsieur Di Maio, au lieu de s'occuper de la France, ferait bien de s'occuper de son économie qui est en train de s'effondrer."
Tête de liste pour l'UDI lors des prochaines élections européennes, notre invité estime par ailleurs que Paris n'avait pas de meilleure solution que de rappeler son ambassadeur dans ce contexte:
"Je ne ferai pas le reproche à l'Etat français de marquer le coup, parce qu'on a jamais fait ça depuis 1945, et honnêtement il y avait deux choix, soit marquer le coup, soit répondre à la provocation en envoyant nos ministres insulter et provoquer le gouvernement italien." Ce qui fait dire à Jean-Christophe Lagarde, pour conclure, qu'il "préfère la France responsable face aux irresponsables italiens".
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