Propos racistes d'un cadre du FN: Sébastien Chenu évoque une exclusion "s'il a tenu ces propos"

Sébastien Chenu, porte-parole du Front national, était ce lundi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, au lendemain du congrès du Front national.
Invité lundi matin sur BFMTV et RMC, Sébastien Chenu assure se montrer "intraitable" face aux propos racistes tenus par son assistant parlementaire Davy Rodriguez. "Il vient du Front de Gauche, Davy Rodriguez", commence Sébastien Chenu. "Il s'est retrouvé dans une engueulade de sortie de boîte de nuit, vendredi à Lille, et aujourd'hui, sur les réseaux sociaux, on dit qu'il aurait proféré un certain nombre de propos extrêmement déplacés".
"Je ne peux pas accepter de tels propos"
"Mon parcours, vous me connaissez, ma vie témoigne du fait que je ne peux pas accepter de tels propos". Des insultes racistes que Davy Rodriguez conteste. "Il a été immédiatement suspendu pour organiser sa défense, une enquête interne va être menée. Nous, immédiatement, les choses s'enclenchent dans la plus grande transparence, avec un processus qui aboutit, s'il a tenu ces types de propos, non seulement aujourd'hui à sa suspension, et peut-être demain à son exclusion".
"Chez nous, on est très exigeants", se félicite Sébastien Chenu, qui poursuit: "Je n'ai pas vu ça à En Marche, quand le député En Marche, qui est toujours député, a fracassé la tête de son adversaire politique, au point de l'envoyer dans le coma. Pendant des semaines, En Marche a hésité à le virer. Nous, dès hier c'est tombé, il est suspendu".
"Qu'il se méfie"
Pour la suite, le porte-parole du FN promet de "faire la lumière", et "s'il a prononcé ce genre de choses, il n'y a aucune ambiguïté, je ne peux pas accepter quoi que ce soit sur ce type de sujet, on est très fermes", assure-t-il.
Sur la vidéo de la séquence impliquant Davy Rodriguez, qui circule sur les réseaux sociaux, on entend l'un de ses camarades lui demander si Sébastien Chenu aimerait le voir ainsi. "J'en ai rien à branler de Sébastien Chenu", répond alors son assistant parlementaire. "Qu'il se méfie que l'inverse ne soit pas vrai, très vite", met en garde Sébastien Chenu ce lundi matin sur notre antenne.
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