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Parti socialiste

Pour ses soucis de santé, Bartolone s’est rendu à l'hôpital américain de... Neuilly

Claude Bartolone, le 8 juin 2015.

Claude Bartolone, le 8 juin 2015. - Charles Platiau - Pool - AFP

Entre les deux tours des régionales, il avait accusé sa rivale Les Républicains Valérie Pécresse de défendre  "Versailles, Neuilly et la race blanche". Mais le président PS de l'Assemblée a choisi mardi l'hôpital américain de... Neuilly pour subir des examens cardiologiques.

Pendant la campagne des élections régionales, il avait accusé son adversaire Valérie Pécresse, la candidate des Républicains victorieuse en Ile-de-France, de défendre, "en creux", "Versailles, Neuilly et la race blanche". Mais pour ses soucis de santé, c'est à l'hôpital américain de Neuilly, dans les Hauts-de-Seine, que s'est rendu mardi Claude Bartolone.

Reconduit président de l'Assemblée nationale dans la matinée par les députés socialistes, le député PS de Seine-Saint-Denis est allé après le déjeuner dans cet établissement privé grand luxe du nord-ouest de Paris alors qu'il ressentait des douleurs.

Un choix qui n'a pas manqué de faire réagir les internautes sur Twitter, dont le député Les Républicains des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian ou l'humoriste Didier Porte.

Absent du perchoir une dizaine de jours

En état de "surchauffe", selon une source à l'AFP, Claude Bartolone a été arrêté pour une dizaine de jours sans être hospitalisé après des examens cardiologiques. Il a annulé tous ses rendez-vous dans les prochains jours. 

Plusieurs élus Les Républicains ont accusé mardi le quatrième personnage de l'Etat de "déserter" le "perchoir" pour la séance de questions au gouvernement.

Très critiqué par la droite après ses propos contre Valérie Pécresse, Claude Bartolone a fait un semblant de mea culpa, reconnaissant que "l'expression n'était pas calibrée". De son côté, Valérie Pécresse a annoncé la semaine dernière avoir déposé une plainte pour "injure aggravée".

V.R.