Hidalgo accuse la "fachosphère" de militer contre son plan vélo

Anne Hidalgo jeudi matin sur BFMTV et RMC. - BFMTV
Anne Hidalgo se sent renforcée dans sa légitimité à agir contre la pollution à Paris et contre le réchauffement climatique, face à l'intensité exceptionnelle de l'ouragan Irma dans les Antilles françaises, l'un des plus puissants depuis 100 ans.
Lancée dans une politique de réduction de la place de la voiture et de développement des pistes cyclables, la maire de Paris, qui doit faire face à des marques d'hostilité contre son plan vélo, se dit la cible de la fachosphère, ce jeudi matin sur BFMTV et RMC: "Il y a plusieurs groupes, entre la fachosphère, les réacs, néo-réacs, les gros machos".
"Il y a un côté macho quand une femme exerce l'autorité"
"Les citoyens sont beaucoup plus éclairés, souvent, que des politiques ou des petits groupes qui essaient d'exploiter des situations", veut croire Anne Hidalgo. "Aujourd'hui à Paris, il n'y a qu'un Parisien sur dix qui se rend à son travail en voiture. Dans la métropole de Paris, il n'y a que trois habitants sur dix qui se rendent à leur travail en voiture. On ne parle pas du plus grand nombre quand on fait cet écho aussi fort aux polémiques d'un certain nombre d'automobilistes".
Alors que les adversaires de son plan vélo dénoncent sa brutalité et un manque de concertation, Anne Hidalgo perçoit une autre raison à cette levée de boucliers: "Il y a un petit côté macho, quand une femme exerce l'autorité. C'est vrai que tous mes prédécesseurs étaient des chatons dociles, ça se sait bien", ironise la maire de Paris, rappelant qu'"il y a eu un vote unanime du Conseil de Paris. Pas sur une intention, mais sur un plan, un calendrier".