Violences à Air France: Geoffroy Didier réclame "des sanctions exemplaires" pour "ces voyous"

Invité de BFM Story mardi, Geoffroy Didier a sévèrement condamné les violences survenues au CCE d’Air France la veille. Le délégué national Les Républicains demande "des sanctions exemplaires" pour les responsables, qu'il qualifie de "voyous".

"Ces images sont tout simplement honteuses." Invité de BFM Story ce mardi, le délégué national Les Républicains, Geoffroy Didier, ne mâche pas ses mots en visionnant une nouvelle fois les scènes de violences de manifestants envers des dirigeants d’Air France, intervenues lundi après l’annonce du nouveau plan de restructuration. "Aucune tension sociale ne peut justifier une violence physique. Nous sommes en 2015, pas au XVIIIe siècle", a-t-il asséné, prenant la défense de la direction.

"Elles ont offert une image de la France salie et rétrograde que je ne veux pas", a-t-il ajouté, faisant référence aux critiques de la presse étrangère.

Qualifiant les responsables de ces violences de "voyous", à l’instar de Manuel Valls, le délégué national Les Républicains a appelé à "des sanctions judiciaires et disciplinaires exemplaires".

S’adapter ou mourir?

Confronté à Éric Coquerel, coordinateur du parti de gauche qui défend les agissements des salariés de la compagnie, Geoffroy Didier l’a considéré comme un "idéologue". "Moi, j’essaye d’avancer avec un principe de réalité", a nuancé le militant Les Républicains. "Air France, que vous le vouliez ou non, évolue dans un contexte hyper-compétitif. Soit la compagnie s’adapte, soit elle meurt", a-t-il estimé.

"S’il ne se passe rien, ce ne sera pas 2.900 emplois qui seront perdus mais des dizaines de milliers et l’entreprise sera obligée de mettre la clé sous la porte", a conclu Geoffroy Didier.

Pierjean Poirot