Guaino: "on avait eu DSK, on a maintenant Cahuzac"

"C'est la mort de la gauche qui donne des leçons de morale à tout le monde", a estimé sur BFMTV l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.

Henri Guaino a affirmé jeudi sur BFMTV que l'affaire Cahuzac et le choix de François Hollande d'un financier comme trésorier de sa campagne , Jean-Jacques Augier, qui a investi dans le paradis fiscal des îles Caïmans, signifiaient "la mort de la gauche morale".

"On a eu l'affaire Strauss-Kahn et maintenant l'affaire Cahuzac. On se rend compte que la finance, l'argent, sont partout autour du parti socialiste, du président de la République. François Hollande est pris à son propre jeu", a affirmé l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.

"C'est la mort de la gauche qui donne des leçons de morale à tout le monde", a-t-il martelé.

Guaino doute de l'indépendance de la justice

Interrogé par ailleurs sur Patrick Buisson, chez qui des perquisitions ont été menées jeudi dans l'enquête sur l'affaire des sondages commandés par l'Elysée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino a affirmé n'avoir "aucune opinion là-dessus".

"Je constate simplement qu'à chaque fois qu'il y a une affaire qui sort et qui éclabousse le Parti socialiste, il y a une activité judiciaire de l'autre côté qui brusquement se déclenche".

La justice est-elle indépendante? "On peut être totalement indépendant sur le plan juridique et pas totalement indépendant dans sa tête", a-t-il répondu.

S. A. avec AFP