Les "pressions" exercées, sont "le signe de la fébrilité" juge Macron

Emmanuel Macron a évoqué l'absence de certains participants, qui avaient pourtant annoncé leur venue, au Sommet des réformistes européens. S'il n'a pas "la preuve" de l'existence de pressions, il trouve ça "dommage".
Les participations de Sigmar Gabriel et de Matteo Renzi étaient attendues pour le Sommet des réformistes européens, ce samedi à Lyon. Mais le ministre de l'Economie allemand et le chef du gouvernement italien ont finalement décommandés, pour "raisons d'agenda", précise Emmanuel Macron.
"Le signe de la fébrilité"
Interviewé sur BFMTV, l'ex-ministre de l'Economie est revenu sur ceux qui ont annulé leur venue au sommet. "C'est leur décision" a-t-il estimé. Il revient sur d'éventuelles pressions.
"Qu’il y est eu des pressions je n’en ai pas la preuve, c'est dommage, elles sont le signe de la fébrilité des uns qui considèrent au fond que venir discuter et échanger, c’est soutenir. Quelle vision de la vie démocratique."
"Manque de tempérament"
Parmi ceux qui ont annulé leur venue, on trouve Pierre Moscovici ou encore Daniel Cohn-Bendit. Vendredi, l'entourage de Gérard Collomb, un soutien d'Emmanuel Macron, assurait que certains "ont décliné pour des questions d'agenda, mais d'autres l'ont fait sous la pression".
L'ex ministre de l'Economie a quant à lui regretté le "manque de tempérament chez ceux qui cèdent à ça". Mais il peut compter sur plusieurs soutiens, parmi les élus et les radicaux de gauche notamment.
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