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La France Insoumise

Présidentielle 2027: Mélenchon assure que Quatennens "reviendra dans la course un jour ou l'autre"

Le député LFI Adrien Quatennens le 11 avril 2023 à l'Assemblée nationale

Le député LFI Adrien Quatennens le 11 avril 2023 à l'Assemblée nationale - THOMAS SAMSON / AFP

Malgré sa condamnation pour violences conjugales, le député du Nord Adrien Quatennens "reviendra dans la course un jour ou l'autre", veut croire Jean-Luc Mélenchon dans une interview accordée à 20 minutes.

Qui sera candidat de La France insoumise à l'élection présidentielle 2027? "On peut allonger la liste" des candidats putatifs, estime Jean-Luc Mélenchon dans une interview accordée à 20 minutes et publiée ce dimanche. Candidat trois fois à l'élection présidentielle, l'ancien député des Bouches-du-Rhône estime que François Ruffin est "une figure montante de notre famille" et pourrait être prêt à se lancer dans la course à l'Élysée.

Même si le Picard "est aussi parfois un peu à distance du programme pourtant signé ensemble", prévient le chef de file historique de la France insoumise. "La situation me convient parce que vous ne pouvez plus dire 'C’est Mélenchon ou rien'", se félicite l'insoumis.

"Maintenant, il y en a au moins deux! Et on peut allonger la liste…"

"Le mouvement insoumis est riche de personnalités de haut niveau. Je suis certain que ma mise en retrait de l’Assemblée favorise cette émergence", estime Jean-Luc Mélenchon.

L'ancien candidat à la présidentielle cite comme exemple les noms de Manuel Bompard, coordinateur du mouvement, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale et Clémence Guetté, députée du Val-de-Marne.

Mais aussi un certain Adrien Quatennens. "Un jour ou l’autre", le député du Nord "reviendra dans la course", assure Jean-Luc Mélenchon.

Division à gauche sur l'avenir du député du Nord

Figure du mouvement insoumis et vu comme beaucoup comme le successeur naturel de Jean-Luc Mélenchon, Adrien Quatennens a été "radié temporairement pour quatre mois" du groupe LFI à l'Assemblée nationale, le 13 décembre 2022, jour de sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales.

Il a depuis été réintégré au sein du groupe parlementaire, une décision qui n'a pas fait l'unanimité à gauche ou dans son camp, où Clémentine Autain a jugé "trop courte" la sanction d'éloignement du député du Nord.

"C'est une histoire qui, depuis le début, nous a énormément divisés, et je suis frappée de voir qu'il y a eu même un clivage souvent générationnel" au sein des cadres militants insoumis notamment, regrettait-elle.

Jean-Luc Mélenchon estimait en février 2022 qu'Adrien Quatennens "avait été assez puni".

"Toute personne condamnée a le droit d'être réhabilitée. Tout le monde a ce droit. Il n'a pas été condamné à l'inéligibilité. Il a le droit d'exercer son mandat de député", avait expliqué l'ancien candidat à la présidentielle sur BFMTV.

Ariel Guez