"La fin de la bourse au mérite" a été occultée par le livre de Trierweiler!

Le philosophe Alain Finkielkraut, invité de Ruth Elkrief sur BFMTV ce vendredi. - BFMTV
Invité de Ruth Elkrief ce vendredi, le philosophe Alain Finkielkraut est largement revenu sur sa tribune à charge contre Valérie Trierweiler dans Libération.
"C'est une honte de participer à cette vengeance quasi criminelle contre un homme politique coupable d'avoir rompu avec Valérie Trierweiler", s'est-il insurgé, s'adressant aux aux médias et aux Français qui ont acheté le livre.
"Les petits potins remplacent les affaires communes"
"L'exhibitionnisme se répand partout", s'est-il indigné, vilipendant, une nouvelle fois, les réseaux sociaux. Pire, selon Alain Finkielkraut, "les affaires, les petits potins, remplacent les affaires communes".
"S'il y a une décision scandaleuse, qui a été confirmée par la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, c'est la suppression des bourses au mérite, qui sont remplacées par les bourses aux critères sociaux", a-t-il poursuivi.
"C'est un coup porté à la République: le mérite a été inventé contre le piston. Et maintenant, certains sociologues de gauche nous disent que le mérite, c'est un 'auto-piston'. C'est la fin de tout!", s'est-il emporté sur BFMTV.
"Compassion" pour Hollande
"J'éprouve de la sympathie, de la compassion" pour François Hollande, "victime d'un livre de vengeance". Sa tribune? "Un gag", a-t-il expliqué, "mais c'est une manière d'amener les gens à se regarder en face: que voulez-vous de la politique? La vie privée est aujourd'hui totalement piétinée", a-t-il déploré.
Dans sa tribune Si j'étais François Hollande, publiée dans Libération jeudi, le philosophe s'est glissé dans la peau d'un président de la République répliquant au livre à charge Merci pour ce moment: "Ce livre est un crime contre l’individu que je suis et contre la République que je représente", a-t-il notamment écrit.