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Jean-Marc Ayrault écrit à Manuel Valls pour défendre sa région

Jean-Marc Ayrault a envoyé un courrier à Manuel Valls où il critique les budgets limités de sa région et de Nantes (photo d'illustration).

Jean-Marc Ayrault a envoyé un courrier à Manuel Valls où il critique les budgets limités de sa région et de Nantes (photo d'illustration). - Patrick Kovarik - AFP

CAFE POLITIQUE - Jean-Marc Ayrault a critiqué les budgets trop limités attribués à la région Pays de la Loire et à Nantes dans une lettre adressée au Premier ministre.

L'ancien premier ministre socialiste est sorti de son silence. Dans un courrier adressé à son successeur, Manuel Valls, il dénonce les budgets trop limités attribués à la Région Pays de la Loire et à Nantes.

Dans ce courrier déposé mercredi à Matignon, Jean-Marc Ayrault, député de Loire-Atlantique, fait part de son "étonnement devant la faiblesse des enveloppes attribuées aux Pays de la Loire" dans le cadre du futur contrat de projets Etat-Région 2015-2020, rapporte ce vendredi le quotidien Presse-Océan.

L'ex-Premier ministre y écrit que la "cinquième région française en terme de population et de PIB", est "clairement défavorisée par rapport à ses voisines puisqu'elle reçoit 96 euros par habitant contre 145 euros par habitant pour la Bretagne et 252 euros par habitant pour le Poitou-Charentes", région de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal.

Revoir à la hausse le budget

Le premier locataire de Matignon après l'élection de François Hollande à la présidence de la République en 2012 demande à Manuel Valls de revoir à la hausse les montants attribués aux Pays de la Loire "afin de rétablir l'équité avec les régions voisines". Il fait également part de son inquiétude "plus grande encore pour l'enseignement et la recherche en général, puisque toutes les régions françaises voient leurs dotations baisser dans ce secteur d'avenir". 

A cet égard il cite l'exemple de la métropole nantaise dont l'enveloppe prévue pour l'enseignement supérieur et la recherche chute, selon lui, de 60%. Jean-Marc Ayrault justifie enfin son intervention en disant qu'il "ne pouvait pas rester sans réagir, dans une période où il faut mettre le paquet pour encourager les investissements publics".

A. Dt. avec AFP